Le chrome, le sélénium et le zinc travaillent pour vous

Le chrome, le sélénium et le zinc sont des minéraux très utiles, en toute petite quantité. Quel est leur rôle ? Notre alimentation nous en apporte-elle suffisamment ? Réponses...

Les oligoéléments sont des minéraux, qui interviennent dans de nombreuses réactions de notre organisme. Notre alimentation nous fournit, en principe, les quantités nécessaires, mais... pas toujours.

Le chrome

Son rôle Le chrome intervient dans le métabolisme des glucides et des graisses. IL améliore l’action de l’insuline présente dans l’organisme. Ceci intéresse les personnes atteintes de diabète de type 2. Le chrome, selon plusieurs études, aiderait à contrôler la glycémie en potentialisant l’insuline existante.

Par ailleurs, il permettrait aussi de diminuer le mauvais cholestérol total et d’augmenter le bon cholestérol. Enfin, en diminuant la sensation de faim, il serait une aide dans le cadre d’une perte de poids, mais... ce n’est encore qu’une hypothèse.

Où le trouver : viande, crustacés, poissons, oeufs, céréales complètes, fruits à coque et certains fruits et légumes (champignons, brocolis, poires...). L’apport recommandé est de 40 µg par jour pour un adulte. Les besoins augmentent avec l’âge : jusqu’à 50 ou 60 g par jour

Le top 3 Les aliments les plus riches en chrome sont les moules (128 µg/100g), les noix du Brésil (100 µg/100g), et les huîtres (57 µg/100g).

Le sélénium

Son rôle On l’apprécie pour ses propriétés antioxydantes, notamment la vitamine E, dont il complète les effets bénéfiques. Il permet de lutter (modestement) contre le vieillissement, il protège le muscle cardiaque, et renforce le système immunitaire en prévenant l’apparition des otites, sinusites, rhumes, bronchites, etc.

Où le trouver : viande (surtout dans les abats), poisson, céréales complètes, crucifères (choux, brocolis, etc.). Son absorption est améliorée par l’association avec les vitamines du groupe B.

En Belgique, on préconise un apport de 70 µg par jour pour les adultes, mais la consommation réelle atteint en général la moitié de ce chiffre, sans réelles conséquences sur l’organisme. Les véritables carences, rares, se traduisent par des douleurs et faiblesses musculaires.

Le top 3 Les noix du Brésil (1.917 µg /100g), les rognons (100 à 311 µg) et la morue (147 µg/100g). Le sélénium d’origine animale est mieux absorbé que le sélénium végétal.

Le zinc

Son rôle Il participe à la formation de nouveaux tissus, d’où son rôle essentiel dans la croissance des enfants. Il est actif dans la digestion et le métabolisme des graisses, des protéines et des glucides. Il favorise le développement des lymphocytes T, qui nous défendent contre virus et bactéries, et aide aussi à la cicatrisation des plaies.

Où le trouver : fruits de mer, viande, produits laitiers, poisson, £ufs, légumineuses pain... En fait, il se trouve un peu partout, en petite quantité. Des carences peuvent toutefois apparaître chez les personnes souffrant d’alcoolisme, de fièvre chronique, de cirrhose, de malabsorption intestinale, d’insuffisance rénale, etc.

Le top 3 Les huîtres ont une teneur en zinc élevée (20mg/100g), les produits laitiers (3 à 10 mg/100g), et la viande (5 à 6 mg/100g).Le zinc apporté par la viande ou les huîtres est deux fois mieux absorbé que celui d’origine végétale. Les végétariens en tiendront compte pour ne pas se situer dans la fourchette basse des apports en zinc.

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