Bien dans votre corps et dans votre tête

Contre les insomnies, les phobies ou le stress, il existe une série de thérapies à même de doper notre capacité d’auto-guérison.

Table des matières:

La fasciathérapie

En deux mots
Les fascias, qu’on retrouve partout dans le corps, sont les tissus conjonctifs qui entourent les os, les articulations, les muscles, les nerfs, les organes et même les cellules. C’est Danis Bois, kinésithérapeute français né en 1949, qui a fondé cette thérapie proche de l’ostéopathie. Il a découvert que le corps était animé d’un mouvement interne et naturel se bloquant en cas de déséquilibre (excès de stress, dysfonctionnement organique).

Cette thérapie manuelle consiste donc en la re-mobilisation des fascias. Elle ne guérit pas les maladies graves mais soulage les douleurs, relance la vitalité, dope l’immunité et estompe le stress.

C’est pour moi ?
De nombreux symptômes peuvent ainsi être soulagés : troubles digestifs, insomnies, maux de dos, bourdonnements d’oreilles, entorses, sciatiques, lumbagos... L’approche, qui n’utilise pas de manipulations vigoureuses, ne présente aucun danger, ni effet secondaire.

Une séance en direct
Le thérapeute pose ses mains sur le patient allongé (habillé) afin de localiser les tensions. Par des mouvements lents et plus ou moins appuyés, il lève les blocages, ce qui entraîne une sensation de chaleur et un bien-être immédiats. Pourtant, pas question de somnoler : le fasciathérapeute demande aussi d’exécuter des mouvements, à répéter à domicile, afin de poursuivre le travail.

Qui pratique ?
La fasciathérapie est pratiquée par des kinés ou des médecins formés (une parfaite connaissance de l’anatomie est indispensable). Le prix : entre 40 et 50 ?/heure.

  • Collège européen de fasciathérapie :
    Tél : 02 582 95 57,
    www.fascia.be

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L’hypnose

En deux mots
Cette discipline médicale se définit comme un « état modifié de conscience ». Soit, un état entre veille et sommeil. Une situation vécue plusieurs fois par jour. Quand, par exemple, on est plongé dans un bouquin au point de ne pas se rendre compte du temps qui passe. Autant écarter directement une première idée reçue : même le plus doué des thérapeutes ne peut jamais obliger quelqu’un à effectuer des gestes à l’encontre de sa volonté.

C’est pour moi ?
Plonger facilement dans cet état n’est absolument pas un signe de faiblesse ! Au contraire, les individus les plus hypnotisables seraient aussi les plus équilibrés. Seuls les schizophrènes décompensés, les paranoïaques et certains dépressifs profonds demeurent peu sensibles à cette méthode. L’approche donne de bons résultats pour traiter les phobies, favoriser les sevrages (tabac, nourriture, médicament...), soigner les migraines, les affections dermatologiques, les coliques, etc.

Une séance en direct
Ça ne commence jamais par un autoritaire « Dormez, je le veux ! ». Mais par une demande plutôt agréable : « Asseyez-vous confortablement, le dos bien appuyé sur le dossier, les pieds à plats sur le sol. Vous pouvez fermer les yeux ou fixer un point immobile (histoire de se couper d’éventuelles distractions). Concentrez-vous sur votre respiration, sur la position de vos jambes ou de vos bras... » De l’extérieur, l’hypnotisé semble endormi : sa respiration est plus profonde, son rythme cardiaque ralenti, ses muscles relâchés... Or, un électro-encéphalogramme (EEG) réalisé à ce moment-là enregistre une activité du cerveau aussi intense que celle analysée pendant un état de veille.

Qui pratique ?
Toutes les professions médicales (dentiste, psychiatre, neurologue, etc), les psychologues ainsi que certains paramédicaux, ayant suivi une formation reconnue.
Le prix : 50 à 75 ?/1 h de consultation. Les séances réalisées par un médecin bénéficient d’un remboursement Inami.

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L’acupuncture

En deux mots
Comme toutes les médecines orientales, elle considère que les troubles surgissent lorsque les énergies internes (les QI – prononcez « tchi ») ne circulent plus correctement dans notre corps. Le but est donc de rétablir un cheminement normal de ces énergies à travers les méridiens, lesquels sont des lignes virtuelles correspondant à des organes (foie, reins, coeur...) ou à des fonctions (digestives, respiratoires...).

C’est pour moi ?
Plus connue pour ses indications thérapeutiques, l’acupuncture a également un effet relaxant et soigne les conséquences du stress (céphalées de tension, troubles digestifs, nervosité, angoisse, etc.). Elle permet de surmonter certaines périodes difficiles comme, par exemple, le sevrage tabagique, le trac...

Une séance en direct
Le praticien place de fines aiguilles (4 à 10, en général mais le nombre ne fait pas l’efficacité) 3 à 4 millimètres sous la peau. Les points peuvent être stimulés en faisant passer, dans les aiguilles, un courant électrique à basse fréquence (électropuncture) ou un rayonnement laser. Certains sont parfois chauffés au moyen de bâtonnets d’armoise (ressemblant à de gros cigares).

Vérifiez, malgré tout, si les aiguilles sont, soit stérilisées (et pas seulement passées à l’alcool), soit à usage unique. La condition sine qua non pour ne pas transmettre d’infections d’un consultant à l’autre.

Qui pratique ?
Certaines formations sont ouvertes à tous mais, si vous avez besoin d’un diagnostic ou d’une approche médicale, mieux vaut vous adresser à des médecins acupuncteurs. Le prix : entre 38 et 75 ?/1 heure. Les consultations réalisées par un médecin bénéficient d’un remboursement Inami.

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Le shiatsu

En deux mots
« Shi » signifie les doigts, « atsu » la pression. Si la discipline est née en Chine, elle a été développée au Japon, où les études de shiatsu se soldent par un diplôme au niveau équivalant à celui de nos kinésithérapeutes. Le praticien formé à cette approche agit avec les pouces ou les paumes des mains. Grâce à ses gestes, plus ou moins appuyés, il sollicite les méridiens sur leur longueur, ce qui (ré-)active la circulation de l’énergie. Et permet dès lors à l’organisme de mieux se défendre contre les agressions.

C’est pour moi ?
Le shiatsu est idéal pour ceux qui sont séduits par l’acupuncture (les principes sont les mêmes) mais qui défaillent à la vue d’une aiguille ! Au Japon, il est utilisé pour prévenir et soigner la plupart des maux. En Occident, aucun diagnostic, ni intervention dans les pathologies graves ne sont autorisés. Les objectifs sont la détente ou l’amélioration des insomnies, des troubles gastro-intestinaux, des rhumatismes, des dorsalgies, etc.

Une séance en direct
On s’installe sur un fin matelas et l’on reste habillé pendant la consultation. Le praticien palpe longuement certaines zones, en commençant par le ventre. Il repère les « noeuds » ou les blocages situés sur des points correspondant au foie, à la vésicule, à l’estomac... Puis il les stimule en exerçant des pressions légères à fortes. On commence sur le dos puis on se tourne sur le côté ou le ventre. Après le massage, une sensation de fatigue passagère ou une transpiration abondante se constatent souvent. La pratique s’accompagne parfois de conseils d’hygiène de vie : le shiatsu, comme l’ensemble des techniques orientales, prône la prise en charge globale du corps et de l’esprit.

Qui pratique ? Souvent des paramédicaux car il faut une bonne connaissance de l’anatomie. Le prix : entre 35 et 40 ?/séance.

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Guérir de rire

En deux mots
On savait le rire bon pour le psychisme, le voilà conseillé pour le physique. Et pour cause, cet exercice fait travailler le diaphragme et stimule le souffle. En plus, cette thérapie est peu onéreuse et sans effets secondaires. Quant à ces effets relaxants sur les tensions nerveuses, il suffit d’essayer pour l’adopter !

C’est pour moi ?
Oui, et c’est le docteur qui le dit ! Henri Rubinstein, médecin, a longuement étudié les bienfaits de cet exercice. Il a constaté que le rire demande une forme particulière de respiration proche de celle du yoga : une inspiration brève, une apnée, une expiration longue et saccadée. S’esclaffer exige la dilatation de 400 millions d’alvéoles pulmonaires, soit trois fois plus que lors de la respiration normale. De quoi donner un coup de fouet à la circulation sanguine mais aussi relaxer l’ensemble du corps et retrouver une belle forme d’énergie... Rire, c’est donc respirer utile. Peur de l’overdose ? Aux plus pessimistes rappelant que l’on meurt parfois de rire, Voltaire répondait : « Il en est davantage qui sont morts de chagrin !  »

Une séance en direct
Un groupe plus ou moins nombreux (entre 10 et 30 personnes) se réunit autour d’un animateur afin de pratiquer le très sérieux « rire sans raison ». Soit des échauffements, des exercices respiratoires et même de la relaxation. Non, ce n’est pas l’endroit où l’on raconte la dernière blague de Toto !

Qui pratique ?
Des psychologues, des soignants, des éducateurs, des prof de yoga... Il existe des formations d’animateurs pour clubs de rire, lesquels sont réunis en association. Ils proposent des séances de « rirologie » pour une somme plus que démocratique. Prix : environ 5 ?/séance de 60 à 90 m

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La sophrologie

En deux mots
Cette pratique a été créée, voici quarante ans, par le Professeur Alfonso Caycedo, neurologue et psychiatre colombien vivant en Espagne. Celui-ci désirait trouver une alternative aux tranquillisants. La sophrologie plonge le consultant dans un niveau de conscience particulier, proche du sommeil.

C’est pour moi ?
L’avantage de la technique, c’est sa souplesse : elle se pratique en position assise, couchée ou debout. En costume-cravate avant un entretien ou en training- baskets avant une compétition. Isolé dans sa salle de bain ou au milieu de trois cents individus. Elle s’adresse tant à l’enfant qu’à l’homme d’affaires souhaitant se relaxer dans n’importe quelle circonstance. Elle permet également de mieux gérer son trac, d’éliminer les manifestations psychosomatiques, d’estomper la nervosité excessive...

Une séance en direct
Pour Caycedo, le point de départ de cette science est la relaxation. D’abord, on se place dans un état de conscience équivalent à la phase REM (Rapid eye movement) de sommeil, celle permettant de recharger ses batteries. En 7 à 8 minutes, ayant récupéré physiologiquement, on devient plus performant. Les exercices réalisés sont simples et se répètent à chaque séance : ce sont des étirements, des mises sous tension musculaire... Ils doivent être répétés tous les jours, chez soi, pendant cinq à dix minutes. Après dix à quinze consultations, la présence du praticien n’est plus nécessaire.

Qui pratique ?
Souvent des médecins, des kinés, des psychologues, des éducateurs... Le prix : entre 15 et 50 ?/heure, selon que les séances soient individuelles ou en groupe. Les consultations chez un médecin ou kiné (sur prescription) bénéficient d’un remboursement Inami.

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Les fleurs de Bach

En deux mots
Edward Bach était un médecin et bactériologiste anglais, converti à l’homéopathie après la première guerre mondiale. En observant ses patients, il comprend rapidement qu’une maladie naît aussi d’un état d’esprit non harmonieux. Il a d’ailleurs été l’un des premiers scientifiques à mettre en relation le stress et l’apparition d’une affection ! Afin de lutter contre ces émotions nocives, le Dr Bach propose des élixirs naturels préparés à partir de fleurs sauvages. En Angleterre, ces remèdes sont repris dans la pharmacopée et doivent respecter des normes d’hygiène et d’étiquetage assez strictes.

C’est pour moi ?
Ce sont vraiment des remèdes express, à conseiller à ceux qui connaissent un passage à vide mais aussi de l’apathie, des troubles de sommeil ou de digestion, des peurs injustifiées, l’impression d’être dépassé par des événements... Le plus difficile reste encore de repérer ses propres émotions (hypersensibilité, angoisse, abattement...) car, en fonction de cette donnée, l’une et/ou l’autre fleur (des mélanges sont possibles) est recommandée.

Comme si vous étiez !
Le Dr Bach insistait sur ce point : chacun est apte à résoudre ses soucis sans l’aide d’un tiers. Voilà pourquoi sa théorie est ultrasimple : juste 38 remèdes (ou élixirs floraux ou fleurs de Bach), plus un, le « Rescue remedy », soit le remède de secours réservé aux états de crises physiques ou psychologiques. Comme les autres, il s’absorbe à raison de 2 ou 3 gouttes, diluées dans un verre d’eau ou directement déposées en bouche.

Si les médecins traditionnels restent sceptiques, c’est parce que, contrairement à la phytothérapie utilisant les principes actifs des plantes, les élixirs de Bach ne contiennent aucun élément repérable issu des fleurs. Ce qui ne signe pas l’inefficacité de la méthode. Pour vous forger votre opinion, rien ne vous empêche d’essayer. Ces solutions sont sans danger et sans effet négatif. Et si vous craignez de vous emmêler les pétales lors du choix des fleurs, sachez que des conseillers proposent des entretiens individualisés.

Qui pratique ?
Pas de formation officielle en Belgique même si certains médecins homéopathes ou phytothérapeutes ont étudié les principes du bon docteur. Le prix d’un flacon est de 8 ?/10 ml, en pharmacie, boutiques d’alimentation naturelle, etc.

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La kinésiologie

En deux mots
Lorsqu’on affirme « les bras m’en tombent » ou « j’ai les jambes en coton », on exprime, sans en prendre forcément conscience, les rapports entre les émotions et le corps. C’est sur ce principe que repose la kinésiologie, une méthode psycho-corporelle. Son but est d’estomper les déséquilibres émotionnels et physiques (peurs, colères, frustrations, stress). Ceux-là restent accumulés, quelquefois depuis l’enfance, dans nos cellules, même si ces traumatismes semblent avoir été bannis de notre mémoire!

La kinésiologie est basée sur le « test musculaire », grâce auquel le praticien interroge le corps. Lorsqu’il effectue une pression douce sur votre bras, il perçoit éventuellement une diminution de résistance, un mouvement involontaire du membre... Des signes indiquant une perturbation de la circulation des énergies.

C’est pour moi ?
La pratique élimine certains troubles chroniques, tels la boulimie, les phobies, le manque de confiance en soi, le mal de vivre, les ennuis relationnels... L’une de ses branches, l’Edu-Kinésiologie se compose d’exercices de gymnastique du cerveau.

Une séance en direct
Le kinésiologue, ayant réalisé le test musculaire, lève les blocages et corrige les déséquilibres. Ses mouvements, doux et appuyés, se concentrent surtout sur les bras, les poignets, les membres inférieurs.

Qui pratique ?
La spécialité n’est pas reconnue en Belgique ce qui ne signifie pas qu’il n’existe pas de thérapeutes qualifiés ! Le prix : entre 40 et 50 ?/1 h.

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EMDR

En deux mots
EMDR, c’est l’abréviation de « Eye movement desensitization and reprocessing », une technique née, voici bientôt trente ans, aux Etats-Unis. C’est Francine Shapiro, une psychologue, qui l’a découverte par hasard : en se promenant, elle remarque que lorsqu’elle bouge horizontalement les yeux de gauche à droite, ses souvenirs négatifs s’estompent. Mieux : cet effet positif semble perdurer. Depuis, l’EMDR a été l’objet de nombreuses études ayant reconnu son utilité dans le traitement des traumatismes psychologiques. Aujourd’hui, on y associe aussi des stimuli auditifs et tactiles.

C’est pour moi ?
L’intérêt de l’EMDR est de stimuler les capacités d’auto-guérison. C’est une thérapie rapide, permettant de digérer les mauvaises expériences du passé (accident, agression, viol, violence...).

Une séance en direct
Afin de débloquer les émotions négatives gardées en mémoire, le praticien va, par des stimuli visuels, auditifs, tactiles, guider son patient, l’aider à appréhender différemment ces traumatismes (parfois très anciens) afin de les digérer.

Qui pratique ?
Principalement les psychothérapeutes formés. Le prix : 40 ?/60 à 90 minutes.

  • Belgian institute for psychotraumatology and EMDR
    www.bipe.be

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Le rebirth

En deux mots
Cette thérapie d’origine américaine offre la possibilité de se libérer d’émotions profondément enfouies, grâce à une respiration ample, consciente et dirigée. Le souffle dissout alors les blocages psychologiques et les tensions marqués dans nos cellules. Son nom « rebirth », soit « renaissance », s’explique par le fait que cette méthode permet aussi de revivre sa naissance. Mais elle réactive surtout les moments difficiles du passé (accident, opération, deuil, etc.) dans le seul but de les surmonter.

C’est pour moi ?
La discipline peut aider ceux qui présentent un mal-être général, une incapacité à dépasser certains événements, des angoisses...

Une séance en direct
Après avoir cerné la demande du patient, le praticien fournit diverses indications sur la respiration amplifiée. Celle-ci va induire une hyperventilation, ce qui procure des sensations agréables (engourdissement) et désagréables (fourmillements, raideurs musculaires). Jusqu’au moment où surgissent certaines émotions caractérisées par des mouvements, des larmes, des tremblements, etc. Ensuite, la respiration redevient normale. La seconde partie de la consultation, plutôt axée sur le dialogue et sur la verbalisation du malaise, est alors entamée. Le rebirth peut également se pratiquer en piscine, dans une eau à 34°C, afin de favoriser la détente.

Qui pratique ?
La pratique n’est pas reconnue en Belgique mais il existe des écoles dispensant cet enseignement. Le prix : 50 ?/séance de 90 minutes. Certaines séances sont individuelles, d’autres collectives.

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Le yoga

En deux mots
Le terme « yoga » signifie « union » en sanskrit; sa forme la plus répandue sur notre continent est le « hatha yoga », le « yoga du corps ». Visant l’harmonie entre le corps et l’esprit, il insiste sur la respiration et les différentes postures. Ces dernières sont au nombre de quelque 8 millions ! Mais seules 80 d’entres elles sont couramment utilisées. Les Orientaux en attendent une meilleure connaissance de soi, une maîtrise menant à l’extase et une source de créativité. Les Occidentaux en espèrent une détente générale. Loin d’être une thérapie, le yoga représente avant tout l’occasion de souffler.

C’est pour moi ?
La respiration ample et profonde, comme la concentration sur ses effets positifs, est à la portée de tous. Son pouvoir calmant est réel. Mais le yoga ne guérit de rien ; il aide juste à vivre mieux. C’est également une discipline qui peut se pratiquer à tout âge.

Une séance en direct
L’objectif d’un cours n’est pas de se contorsionner pour tester sa souplesse, mais de réveiller ses énergies. Ces mouvements, enchaînés dans un ordre précis et associés à la respiration, relaxent l’organisme en faisant travailler muscles et articulations. Bonne nouvelle : on n’est pas forcé de réussir la position de la grenouille dès le premier cours !

Qui pratique ?
Si le titre de professeur de yoga n’est pas reconnu, la formation existe bel et bien. C’est à vous de choisir correctement l’enseignant qui vous apportera l’apaisement total sans mettre votre squelette en péril par des exercices inadaptés. Le prix : entre 8 ?(cours collectifs) et 40 ?(cours privés) /1 heure.

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L’haptonomie

En deux mots
Considérée comme une science par son inventeur hollandais, Frans Veldman, l’haptonomie favorise les interactions affectives par le contact tactile. Son but n’est pas de guérir, ni de traiter mais d’accompagner une personne à une période charnière de la vie, de lui permettre de trouver les ressources intérieures pour se sentir mieux. C’est également une méthode bien connue des futures mamans et papas : durant la grossesse, ce toucher affectif sécurise le foetus. Et offre la possibilité de communiquer avec lui, via des jeux de déplacement, avant même avant que le contact physique ne soit possible.

C’est pour moi ?
Outre l’haptonomie périnatale, il existe aussi l’haptopsychothérapie, s’adressant aux adultes ne parvenant pas à se défaire de blessures du passé.

Une séance en direct
Les séances, toujours individuelles, sont basées sur ce toucher rassurant, généreux, intime, affectueux « Comme celui naturellement prodigué par une mère à ses enfants », précise Frans Veldman. On parle beaucoup, on se laisse entourer par ces mains apaisantes et on lâche totalement prise. Au niveau physique comme au niveau moral. Attention, cette discipline exige une confiance énorme en son thérapeute, vu qu’elle est basée sur le toucher, un sens intime et profond... avec lequel nous ne sommes pas toujours à l’aise !

Qui pratique ?
Des infirmières, des sages-femmes, des kinés, des psychologues, des psychothérapeutes, des ostéopathes... Assurez-vous de leur formation via une école en Belgique ou via le Centre international de recherche et de développement de l’haptonomie où Veldman lui-même forme ses praticiens. Le prix : 30 à 50 ?/1 h.

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Et encore 15 petits indispensables pour tous les jours...

Un massage ou un cours de yoga vous fera le plus grand bien, mais n’aura aucun effet durable si vous ne changez pas votre manière de voir et de vivre le monde... Conseils.

1. Libérez vos endorphines, ces substances sécrétées par le cerveau. Véritables agents de notre bien-être, elle génèrent l’euphorie et apaisent la douleur, notre corps étant capable de créer ses propres anesthésiants. Elles jouent aussi un rôle dans la gestion du stress et dans l’équilibre tonus-dépression. Comment déclencher un flux d’endorphines ? Ce peut être par une activité physique (un sport), par une stimulation sensorielle (respirer l’odeur de l’herbe fraîchement coupée), par une détente physique et sensorielle (bain de chaleur), par une stimulation émotionnelle (souvenirs heureux), par le rire, la visualisation, par un nouveau projet.

2. Exprimez vos émotions. N’hésitez pas à pleurer : vous avez le droit de ne pas vous sentir dans votre assiette aujourd’hui ou d’être triste. Si vous n’arrivez pas à exprimer vos émotions verbalement, écrivez-les.

3. Quand vous vous levez le matin, demandez-vous :  » Qu’y aura-t-il de gai aujourd’hui ? »

4. Faites-vous chaque jour un cadeau. Que ce soit un magazine que vous aimez, un coup de fil à un ami, un carré de chocolat.

5. Prenez du temps pour vous sans vous sentir coupable. Débranchez le téléphone pendant votre feuilleton.

6. Faites des petites folies : laissez la vaisselle en plan et allez vous promener !

7. Sachez déléguer et vous décharger des tâches qui vous ennuient. Vive le car wash !

8. Acceptez le constat que vous êtes fatigué et avez besoin de repos. Et reposez-vous !

9. Voyez toutes les choses inattendues qui vous arrivent comme une bonne surprise. Une voisine sonne à votre porte ? Ne pensez pas :  » Zut, je ne suis pas présentable dans ce jogging « , mais  » Chouette, on va pouvoir papoter « .

10. Pensez que tout ce qui est négatif a des côtés positifs. Arrivez à tirer de la situation négative un enseignement qui vous aidera à grandir.

11. Prenez les autres comme ils sont. Comme vous n’arriverez pas à les changer, modifiez votre propre regard. Et n’attendez pas plus des autres que ce qu’ils peuvent vous donner.

12. Ne mettez pas votre énergie à chercher des coupables, trouvez des solutions.

13. Sachez pardonner pour vous détacher de l’empire du passé. Les ranc£urs vous tirent vers l’arrière, pas vers l’avant, ce qui est quand même votre objectif.

14. Banissez les négations. Ne dites plus  » Je ne peux pas « , cela vous bloque. Les phrases positives comme  » Je veux, je peux  » vous donnent de l’énergie.

15. Remettez vos vieilles croyances en cause : ne vous laissez pas freiner par cet instituteur qui vous a asséné que vous n’étiez pas doué pour les langues et osez le cours d’espagnol. Caramba !

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Derniers conseils

  • Adressez-vous de préférence à un organisme officiel.
  • Même quand des formations professionnelles existent, elles ne sont pas toujours reconnues. Faites alors confiance au bouche à oreille, demandez l’aide de votre généraliste, du pharmacien, etc.
  • N’hésitez pas à interroger le praticien sur son cursus. Il refuse de répondre et semble vexé par vos questions ? Fuyez !
  • Les résultats ne sont pas au rendez-vous ? Parfois, plusieurs séances sont nécessaires avant d’observer une amélioration. Et sinon, dites-vous bien qu’une thérapie est toujours une rencontre entre le spécialiste et le patient : le succès dépend aussi des limites du premier et des résistances du second.

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Rem : Prix fournis à titre indicatif

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