
Que faire à Viroinval : 5 activités originales à découvrir
Du parcours-spectacle immersif à bord d’une Traction Avant, à la balade au Fondry des Chiens, en passant par les musées vivants et les plus beaux villages de Wallonie, voici 5 idées pour explorer cette belle région de l’Ardenne namuroise. Tarifs, horaires, infos pratiques : suivez le guide !
Déjà mentionnée dans un autre de nos articles, découvrez plus en détail cette région qui borde la frontière française. Viroinval offre une série d’activités ludiques et originales !
Intéressé ? On vous partage également les liens pour connaître les tarifs et les heures d’ouverture.
1. L’Espace Arthur Masson
Logé dans les anciennes écoles du village de Treignes, l’espace Arthur Masson, à Treignes, propose plusieurs activités permettant de se transporter en Ardenne namuroise à l’époque de Toine Culot, des années 30 à 60.

- Le parcours spectacle Trignole : une petite promenade en intérieur avec 11 scènes reconstituées de la saga de la Toinade, de la place du village fictif de Trignolles (inspiré de Treignes), à la boutique de l’apothicaire, en passant par l’école ou la salle à manger de Toine. Le parcours de fait accompagné d’un audioguide (FR/NL/E/D) permettant notamment de traduire les dialogues en wallon… Avec ses mannequins en papier mâché, on sent que le musée accuse déjà quelques années, mais la thématique tendrement nostalgique s’accommode assez bien de ce cachet vintage. On s’amusera par exemple à retrouver tous les vieux produits visibles sur les étals de l’apothicaire, du savon Sunlight à la pâte à cuivre Sidol…

- L’école d’autrefois : une école reconstituée comme dans l’ancien temps, voilà qui rappellera des souvenirs à beaucoup, avec ses vieux pupitres à encriers, son papier buvard ses portraits du roi et de la reine… et son bonnet d’âne.Même si la reconstitution est fixée dans les années 30, on se rend vite compte que de nombreux détails ont perduré des décennies, notamment dans les petites écoles de village, jusque dans les années 80. Les animateurs incarnant les instituteurs et institutrices jouent leur rôle à fond : ils ne sont pas là pour rigoler, mais pour inculquer la matière aux élèves, adultes et enfants. Et gare à celui qui ne respecterait pas les règles ou se montrerait trop bavard ! Jolie réussite que cette plongée dans le passé.

- Les Rétroberlines du Viroin : un circuit thématique d’une trentaine de kilomètres dans la campagne environnante, à bord d’une authentique Traction Avant des années 50, conduite par un guide. Se balader à son bord, c’est redécouvrir le temps des banquettes confortables et rebondissantes, des tableaux de bord spartiates, de la légère odeur d’essence et de bakélite dans l’habitacle... Le parcours aborde les petites routes de campagne et les villages bucoliques de la Calestienne et de l’Ardenne, à deux pas de la frontière française et de Givet. Un voyage dans le passé, mais pas passéiste, puisque les voitures sont équipées de petits écrans HD sur lesquels se lancent de temps à autres de petites vidéos explicatives, déclenchées via GPS, détaillant en direct les zones traversées, avec images d’époque et vues aériennes. L’occasion d’entendre aussi quelques extraits audios des oeuvres de l’écrivain Arthur Masson (1896-1970), enfant du pays, et de son truculent personnage fétiche, Toine Culot. Des textes témoignant d’un profond amour de la région, et leur donnant une once de poésie en plus, tandis que le paysage défile à travers la vitre…
- Mais aussi : l’espace Arthur Masson propose tout un lot d’activités, telles que chasse au trésor, Cluedo grandeur nature, atelier dégustation…
Espace Arthur Masson, rue Eugène Defraire 36, 5670 Viroinval
2. L’Écomusée du Viroin
Ce petit musée, situé dans la jolie ferme-château de Treignes (XV-XVIIe siècles) se penche sur les savoir-faire artisanaux des communautés villageoises d’autrefois. L’exposition permanente se compose ainsi de la reconstitution de différents ateliers d’artisan, du cordonnier au boulanger, en passant par le sabotier ou le tonnelier. A cela s’ajoute une collection d’anciennes machines agricoles. En tant que tel, on n’y passerait pas des heures, même s’il est assez intéressant de découvrir les outils et l’ingéniosité du passé, quand tout ou presque se faisait à la main. Mais comme le musée se veut vivant, quantité d’animations sont prévues tout au long de l’année, avec des stages et des animations pédagogiques : il est ainsi possible de décorer soi-même un sabot fabriqué sur place, ou d’apprendre, lors d’une formation de deux jours, à forger soi-même son propre petit couteau, écolé par un forgeron professionnel. De quoi y passer bien plus de temps…
Écomusée du Viroin, rue Eugène Defraire 63, 5670 Viroinval
3. Vierves-sur-Viroin

Au bord du Viroin, le charmant village de Vierves est dominé par le château de Hamal et bordé par des prairies calcaires. Ses petites rues parfois escarpées incitent à la flânerie : plus qu’un monument en particulier, c’est l’ensemble qui dégage un charme certain. Pour les découvrir à pied, l’association des Plus beaux villages de Wallonie propose deux promenades : une petite balade faisant le tour du village, avec quelques crochets possible vers des points de vue en hauteur, ou une solide randonnée de 16 kilomètres, assez physique et s’aventurant dans la jolie campagne environnante. Le château, lui, ne se visite pas.
4. Le musée et le chemin de fer à vapeur des Trois Vallées

Le chemin de fer à vapeur des Trois Vallées est une voie ferrée de 14 km reliant Mariembourg – ou se situe la dernière rotonde à locomotives toujours en état de fonctionnement de Belgique – à Treignes. A la belle saison (avril à octobre), un train touristique permet de monter à bord de wagons tractés par d’antiques locomotives diesel ou vapeur, ou d’anciens autorails. Ces trajets sont principalement organisés durant les week-ends ou durant les périodes de congés scolaires. Le nombre de passagers étant limité, une réservation est plus que conseillée. Attention : si vous voulez profiter de l’ambiance panache de fumée/tchouf-tchouf, pensez à vérifier que le convoi que vous choisissez sera bien tiré par une locomotive à vapeur… Cela est indiqué clairement sur le site de réservation.

Le musée attenant, assez sympathique et lumineux, regroupe des dizaines de locomotives, autorails et wagons datant, pour les plus anciens, de la fin du XIXe siècle. A cela s’ajoute des expositions temporaires et tout un espace consacré aux trains miniatures Marklin, avec un joli diorama. Il est aussi possible de jeter un oeil à l’atelier, où des bénévoles s’affairent à remettre en état des engins parfois bien endommagés ou sauvés de la casse. Notez qu’il est possible d’achet un billet combiné voyage en train/visite du musée.
5. Le Fondry des chiens

Site naturel unique en Belgique, le Fondry des chiens est assurément le lieu le plus visité de la région. Cette curiosité géologique est constituée d’un énorme gouffre plongeant à plus de vingt mètres de profondeur à travers la roche calcaire. Pour partir à sa découverte, le plus simple est encore de partir du centre du village de Nismes, via un intinéraire balisé (± 7 km). A votre retour, n’hésitez pas à faire un petit tour par les Jardins d’O de Nismes : établi dans le parc de l’ancien château du village (devenu école et administration communale), l’eau y est omniprésente, invitant à flâner au milieu des étangs, des cascades et des fontaines. Il est même possible d’y faire une promenade en barque à aubes, inspirées d’un dessin de Léonard de Vinci…
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