
Stress au travail: pourquoi certains s’en sortent mieux que d’autres
Un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée joue un rôle majeur dans la capacité à garder la tête froide et rester résilient dans les situations stressantes. Telle est la conclusion d’une nouvelle étude de Mensura.
Le nombre de travailleurs en burn-out a fortement augmenté ces dernières années. Aujourd’hui, plus de la moitié des travailleurs belges ressentent du stress au travail. Mais la bonne nouvelle, c’est que trois quarts d’entre eux (75,8%) disent réussir à le gérer, voire à le transformer en énergie positive. Cela ne veut pas pour autant dire que tout est simple: un quart des actifs, eux, n’y parviennent pas, avec le risque d’un stress chronique et, à terme, d’un burn-out. La clé pour mieux résister à la pression? Un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
L’équilibre vie privée-vie professionnelle, clé de la résilience
Selon une enquête menée par Mensura auprès de plus de 72 000 travailleurs, ceux qui disposent d’un bon équilibre entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle résistent mieux aux situations stressantes. La motivation au travail est un autre facteur important. À l’inverse, une charge mentale élevée, un rythme soutenu ou un manque de soutien de la hiérarchie diminuent cette capacité à encaisser la pression.
« Les entreprises déploient déjà beaucoup d’efforts sur le lieu de travail pour réduire le stress et la pression au travail. Mais malgré tout, nous ne pouvons bien sûr pas ignorer le fait que l’augmentation de la pression au travail reste un problème. Ce stress chronique peut entraîner des absences de longue durée. Les actions ponctuelles ne suffisent pas, les entreprises doivent accorder une attention permanente à cette problématique », explique Koen Van Hulst de Mensura.
Les soutiens qui font la différence
Les supérieurs hiérarchiques jouent un rôle central : instaurer une culture de la déconnexion, veiller à un climat positif dans l’équipe, valoriser le travail accompli et prévoir des remplaçants en cas d’absence sont autant de leviers pour limiter le stress. « Les personnes qui se sentent bien soutenues et encouragées par leur supérieur hiérarchique seront plus enclines à faire un effort supplémentaire sans conséquences négatives sur leur mental », ajoute Julie Daenen de Mensura.
L’étude montre aussi quelques différences : les hommes (77%) se disent un peu plus résistants que les femmes (71%), les jeunes de moins de 25 ans (81%) gèrent mieux la pression que leurs aînés (74%), et les ouvriers semblent légèrement plus résilients que les employés et les cadres.
Un équilibre jugé satisfaisant par 7 Belges sur 10
Bonne nouvelle : 70% des travailleurs estiment parvenir à concilier vie professionnelle et vie privée. Les ouvriers sont les plus satisfaits (70,8%), devant les employés (66,5%) et les cadres (60,5%).
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