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Bloqué en vacances: quelles sont vos options en tant que travailleur?

PlusMagazine.be Rédaction en ligne

Incendies de forêt, tempête, grève... Certains voyageurs voient leurs vacances se prolonger malgré eux. Mais que faire si vous ne parvenez pas à rentrer à temps pour reprendre le travail? Voici un aperçu des solutions possibles.

Si un événement imprévu vous empêche de rentrer, ne restez pas les bras croisés. Contactez votre employeur le plus rapidement possible pour expliquer la situation et envisager ensemble les solutions qui s’offrent à vous.

1. Prendre congé pour raisons impérieuses

Aussi appelé « congé familial » ou « congé social », il permet au travailleur de s’absenter lorsqu’un événement imprévisible et indépendant du travail rend temporairement impossible l’exécution du contrat. Par exemple: un incendie ou une catastrophe naturelle causant de lourds dégâts à vos biens. Toutefois, les employeurs et les travailleurs peuvent, d’un commun accord, considérer d’autres événements comme une raison impérieuse.

Ce congé est limité à 10 jours ouvrables par an, quel que soit le régime de travail (temps plein ou partiel). En principe, il n’est pas rémunéré, sauf si d’autres dispositions ont été prises au sein de votre secteur ou de votre entreprise. 

2. Utiliser des jours de congé ou repos compensatoire

Il vous reste des jours de congé légaux, extra-légaux ou du repos compensation? Peut-être pouvez-vous les utiliser pour couvrir votre absence prolongée. L’avantage est que vous ne perdrez pas de salaire.

3. Suspendre son contrat pour force majeure

Si un événement soudain, imprévisible et insurmontable vous empêche de reprendre le travail, on parle de « force majeure ». Elle suspend alors temporairement l’exécution de votre contrat de travail. Vous êtes alors absent du travail, sans droit au salaire. Mais vous pouvez prétendre, sous certaines conditions, à des allocations de chômage temporaire de l’ONEM.

Les conditions à remplir:

  • l’événement ne peut être imputable ni à l’employeur ni au travailleur ;
  • il doit être soudain et imprévisible ;
  • il doit constituer un obstacle insurmontable pour l’employeur et pour le travailleur empêchant la poursuite de l’exécution du contrat de travail.

Exemple: des intempéries extrêmes bloquent totalement votre retour. Mais attention, si un trajet alternatif existe, même plus compliqué ou plus coûteux, la force majeure pourrait ne pas être reconnue.

4. Demander du télétravail occasionnel

Si vous êtes coincé, mais que vous pouvez malgré tout travailler à distance, le télétravail occasionnel pour force majeure peut être une option.

L’avantage de cette solution est que vous travaillez et que vous avez donc droit à une rémunération. En revanche, vous devez en faire la demande à l’avance, en motivant votre demande. Votre employeur reste libre de l’accepter ou non.

5. Congé sans solde

Dernière possibilité: le congé sans solde. Il s’agit d’une suspension temporaire du contrat de travail, décidée d’un commun accord avec l’employeur.

Vous n’avez droit à aucun salaire pendant cette période, et celle-ci aura une incidence sur vos droits aux congés légaux pour l’année civile suivante.

En résumé: que ce soit via un congé pour raisons impérieuses, le chômage temporaire ou un congé sans solde, plusieurs solutions existent. Le plus important est d’informer l’employeur sans attendre et de choisir l’option la plus adaptée à votre situation.

Source: Acerta et Partena Professionnal

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