
Prévenir AVC, diabète et cancers grâce à votre alimentation: les 17 conseils du CSS
Ce que vous mangez a une influence majeure sur votre santé et sur la manière dont vous vieillissez. Pour aider les Belges à vivre en meilleure santé plus longtemps, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) a formulé 17 nouvelles recommandations alimentaires. Elles sont scientifiquement fondées, adaptées à notre culture alimentaire belge et faciles à mettre en pratique.
Le risque de développer des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, certains types de cancer ou les AVC augmente avec l’âge, car le corps subit divers processus de transformation. Cela ne signifie pas pour autant que vous ne pouvez rien faire. Bien au contraire : grâce à des choix de vie conscients, notamment en matière d’alimentation, vous pouvez réduire considérablement les risques. Les nouveaux conseils nutritionnels, élaborés par des experts indépendants, y contribuent. Ils visent non seulement la santé, mais aussi la durabilité et le lien social, tout en étant spécifiquement conçus pour la réalité belge.
17 recommandations alimentaires
Voici les 17 nouvelles recommandations nutritionnelles qui ont été classées par ordre d’importance:
- Privilégier les céréales complètes
Mangez tous les jours au moins 125 grammes de céréales complètes au lieu de céréales raffinées. Remplacez le pain blanc ou les pâtes blanches par leurs équivalents complets.
- Limiter sa consommation de viande
Consommez maximum 300 grammes de viande rouge non transformée (steak, filet de porc, etc.) par semaine. Remplacez celle-ci par des légumineuses, du poisson, de la volaille ou des œufs. Limitez votre consommation de viande rouge transformée (charcuteries, etc.) à 30 grammes par semaine.
- Consommer des légumineuses
Mangez plusieurs fois par semaine des légumineuses telles que des lentilles, des haricots blancs et rouges, des pois cassés, des pois chiches et des fèves de soja.
- Limiter sa consommation de sel
Consommez maximum 5 grammes de sel par jour. Remplacez les aliments riches en sel par des alternatives pauvres en sel, ajoutez le moins possible de sel à vos préparations et évitez de mettre la salière à table.
- Manger des fruits de saison
La quantité recommandée? 250 grammes de fruits de saison par jour.
- Éviter les boissons sucrées
Buvez le moins possible de boissons sucrées.
- Consommer des fruits à coque nature
Mangez chaque jour une poignée (20 à 30 grammes) de fruits à coque non salés/non sucrés.
- Ne pas abuser de produits laitiers
Consommez chaque jour entre 250 et 500 ml de lait ou de produits laitiers.
- Manger des légumes crus
Mangez chaque jour au moins 300 grammes de légumes crus ou préparés. Variez les types de légumes et optez pour des légumes de saison.
- Remplacer le beurre par de l’huile végétale
Privilégiez les huiles végétales, riches en acides gras insaturés, pour remplacer le beurre, les margarines dures, les graisses tropicales et le saindoux.
- Limiter la consommation d’oeufs
Consommez maximum un œuf par jour.
- Éviter les sucres ajoutés
Mangez le moins possible d’aliments riches en sucres ajoutés.
- Consommer du poisson
Mangez chaque semaine au moins 200 grammes de poissons, de fruits de mer et crustacés, dont au moins une fois du poisson gras.
- Consommer des féculents
Mangez régulièrement des pommes de terre ou des patates douces. De préférence cuites à l’eau ou au four, plutôt que frites.
- S’hydrater
Buvez 1 à 2 litres, en privilégiant l’eau. Le café et le thé peuvent également faire partie des boissons consommées.
- Ne pas boire de boissons alcoolisées
Si l’on en consomme malgré tout, essayer de se limiter à maximum 10 unités standard par semaine, réparties sur plusieurs jours.
- Limiter sa consommation d’aliments ultra-transformés
Optez pour des aliments non transformés ou peu transformés.
Mieux ensemble
Le Conseil Supérieur de la Santé souligne également l’importance de manger ensemble. Cela crée du lien social et renforce le sentiment d’appartenance à une communauté. Cela permet de lutter contre la solitude et favorise aussi bien le bien-être mental que physique. Prenez donc consciemment le temps de partager des repas, que ce soit à la maison, au restaurant ou sur votre lieu de travail.
Connaissances culinaires
Par ailleurs, lorsqu’il s’agit de changer ses habitudes alimentaires, le capital culinaire joue un rôle essentiel. Il s’agit de vos connaissances en matière d’alimentation, vos compétences culinaires et vos habitudes alimentaires. Changer son mode d’alimentation ne doit certainement pas se faire de manière radicale : étape par étape, en accord avec vos goûts et votre culture, vous irez bien plus loin. Dans une époque marquée par les modes alimentaires et la folie des régimes, les nouvelles recommandations nutritionnelles peuvent servir de repère utile.
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