
Démence, Alzheimer: comment réagir en cas d’agressivité
Colère, crise, violence... Il arrive parfois, à un stade avancé de la maladie, qu’un proche fasse preuve d’agressivité et d’irritabilité. Un comportement qui peut provoquer la détresse chez la famille. Mais comment réagir à ce symptôme souvent difficile à surmonter?
Lorsqu’on parle de démence ou d’Alzheimer, on pense bien souvent à la perte de mémoire, principale caractéristique de la maladie. Et pourtant, derrière ce trouble qui entraîne le déclin progressif des fonctions cognitives se cache un autre symptôme parfois dur à accepter: l’agressivité. Les proches de personnes atteintes de démence en font souvent l’expérience, mais n’en parlent pas. Mais comment y faire face?
Lire aussi | Alzheimer: les signes qui doivent alerter
Agressivité d’un proche? 5 conseils
1. Ne pas prendre les choses à coeur
La première chose à retenir, c’est que ce comportement est un symptôme de la maladie. Bien qu’il désarçonne, il ne faut pas prendre les reproches personnellement. Et surtout ne pas attendre d’excuses. Ce n’est pas facile, mais cela évite de tomber dans la spirale de la colère et de la frustration. Écoutez-le, et acceptez ses sentiments et frustrations.
2. Changer de sujet de discussion
Ensuite, en cas de crise de colère, il ne faut pas s’engager pas dans une discussion. Tentez d’ignorer le comportement agressif. Le mieux est de détourner l’attention en parlant d’un sujet différent...
3. Comprendre la cause du comportement
Lorsque les choses se sont calmées, essayez de parler de ce comportement et demandez pourquoi la personne a dit ceci ou fait cela... Ne soyez pas surpris si votre partenaire n’en a aucun souvenir. Parfois, cette soudaine agressivité peut cacher un inconfort. S’il ne peut pas vous répondre, essayez d’observer le comportement de votre proche et tentez de comprendre ses besoins (se soulager, boire, s’alimenter, se reposer...) et de vérifier s’ils sont satisfaits.
4. Occuper et divertir le malade
Organisez régulièrement une activité à laquelle la personne atteinte de démence peut participer. Une excursion dans un endroit qu’elle connaît bien, la préparation d’une fête de famille, une fête des grands-parents à l’école... Faites-la également participer à des activités qui la concernent directement, par exemple vider la maison. Le fait d’être actif permet de réduire le sentiment d’impuissance.
5. Demander de l’aide
Si le comportement désinhibé persiste plus longtemps que de coutume, prévenez le médecin. Ne restez pas seul, cherchez un soutien.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici