
« Payer plus tard » ? Beaucoup ignorent que leurs enfants utilisent ce service
Derrière l’acronyme BNPL, un constat alarmant : un jeune sur trois ayant utilisé ce service a déjà été confronté à un bureau de recouvrement.
Acheter tout de suite, payer plus tard. La formule séduit. Surtout chez les jeunes. Selon une enquête relayée par le SPF Économie, près d’un jeune Belge sur quatre âgé de moins de 24 ans a déjà eu recours au système « buy now, pay later » (BNPL). Pratique, ce mode de paiement permet d’étaler ses dépenses, sans intérêts apparents. Mais derrière cette facilité se cache un réel risque de surendettement.
Le meilleur moyen de s’endetter
Le danger ? L’effet trompe-l’œil. Le paiement différé donne l’illusion de mieux maîtriser son budget, alors qu’on dépense de l’argent qu’on n’a pas encore. Résultat : un jeune sur trois ayant utilisé ce service a déjà été confronté à un bureau de recouvrement à cause de paiements non honorés.
La sonnette est tirée !
Le SPF Économie tire donc la sonnette d’alarme avec une campagne ciblée sur les réseaux sociaux, en particulier auprès des 18-25 ans. Car si les applications comme Klarna, Afterpay ou Scalapay se multiplient, les garde-fous restent flous. Une mauvaise gestion ou une accumulation de paiements échelonnés peuvent rapidement entraîner des frais de retard, voire des amendes salées.
Le ministre fédéral Rob Beenders, en charge de la Protection des consommateurs appelle donc à briser le tabou : « beaucoup de parents ignorent que leurs enfants utilisent ces services. Il est essentiel d’en parler autour de la table. » En effet, sensibiliser reste le meilleur rempart contre les mauvaises surprises.
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