Pour de nombreux employés, un simple “merci” de leur supérieur suffit à les faire se sentir valorisés. © Khwanchai Phanthong/Pexels

« Un simple merci suffit »: la reconnaissance au travail manque parfois cruellement

PlusMagazine.be Rédaction en ligne

Alors que dire “merci” ne coûte rien, ce geste simple reste trop souvent absent… au détriment du bien-être mental des travailleurs.

Une enquête d’Edenred révèle un décalage frappant entre les belles intentions affichées par les employeurs et la réalité sur le terrain. La source du problème? Le manque de reconnaissance...

La reconnaissance, un levier simple et sous-utilisé

57% des travailleurs interrogés déclarent qu’un simple “merci” de leur supérieur suffit à les faire se sentir valorisés. Un sur cinq estime que la reconnaissance passe plutôt par l’autonomie et les responsabilités. Et pourtant… 45% ne se sentent que rarement, voire jamais reconnus dans leur fonction. Un ressenti qui pousse certains à envisager de quitter leur poste, tandis que 18% disent ne pas se sentir valorisés, sans pour autant oser partir.

Peu de moyens, peu d’écoute

Ce manque de reconnaissance s’inscrit dans un contexte plus large : plus d’un employeur sur deux (53%) n’interroge jamais ses équipes sur leur bien-être mental. 61% n’ont mis en place aucun programme de soutien et n’envisagent pas de le faire. En matière de bien-être physique, les mesures se limitent souvent à du mobilier ergonomique.

En cause? Un manque de temps et de moyens (31%), suivi par le coût (18%) et la présomption erronée que les employés n’y portent que très peu d’intérêt. Résultat: trois quarts des entreprises interrogées investissent moins de 100 euros par an et par salarié dans des initiatives liées au bien-être.

Stress dissimulé, motivation en berne

Ce manque de reconnaissance, combiné au manque de moyens alloués au bien-être, a des conséquences sur les travailleurs. Près de la moitié d’entre eux (45%) se disent régulièrement stressés au travail, mais nombreux sont ceux qui préfèrent le taire. Et au moment de démarrer une nouvelle semaine, seuls 16% se déclarent motivés le lundi matin. La majorité considère en effet le travail comme une simple routine. Par ailleurs, le célèbre « stress du dimanche soir » est une réalité pour de nombreux employés.

« Être à l’écoute, simplement exprimer de la reconnaissance ou mettre en place des solutions visant à réduire le stress : autant d’actes tout simples qui font une réelle différence », souligne Pauline Martin d’Edenred.

En somme, le bien-être mental ne demande pas toujours de grands moyens. Mais il réclame de l’attention… et un peu plus de gratitude.

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