Quand le fait d’occuper un emploi facilite la recherche d’un emploi

Les recruteurs donnent-ils aux demandeurs d’emploi les mêmes chances qu’aux personnes actives? Quel rôle joue l’expérience lorsqu’une personne postule à un emploi ? Quelle est l’importance d’un diplôme ? Voici quelques conseils issus du Talent Pulse, une enquête menée auprès des travailleurs par Acerta et Stepstone.

En ces temps de guerre des talents, l’arrivée de nouvelles recrues sur le marché de l’emploi est plus que bienvenue. Or, il s’avère qu’il est plus facile pour un travailleur de trouver un (autre) emploi que pour un demandeur d’emploi inoccupé de décrocher un poste à l’issue d’un parcours de recrutement. Ce manque de renouvellement sur le marché de l’emploi ne permettra en aucun cas de pallier la pénurie ni d’améliorer le taux d’occupation. L’augmentation du taux d’emploi demeure pourtant un objectif clé.

Les demandeurs d’emploi surestiment l’importance de l’expérience

Manifestement, les demandeurs d’emploi pensent que l’expérience professionnelle est l’atout le plus important pour décrocher un poste. Non seulement cela serait pernicieux pour l’activation des demandeurs d’emploi, mais c’est aussi une erreur. En effet, les employeurs examinent également les compétences, l’attitude et la mesure dans laquelle le candidat pourrait s’intégrer à l’équipe. En surestimant l’importance de l’expérience, les demandeurs d’emploi sous-estiment leurs propres chances. De ce fait, ils sont non seulement moins enclins à postuler à un emploi, mais ils hésitent également à téléphoner, par exemple, au sujet des résultats d’une candidature.

L’enquête révèle également que les demandeurs d’emploi ratent des opportunités dans les canaux en ligne par lesquels les recruteurs recherchent des profils adéquats. Les demandeurs d’emploi sont visiblement moins familiarisés avec ces canaux, qui sont pourtant intéressants.

Les employeurs sous-estiment l’importance du feed-back

Ne pas recevoir de feed-back après une candidature ne renforce évidemment pas non plus la confiance en soi du demandeur d’emploi. En moyenne, près de la moitié des demandeurs d’emploi ne reçoivent pas de feed-back, ce qui constitue une occasion manquée. Les travailleurs qui postulent à un autre emploi sont également confrontés à ce problème : 17,4 % d’entre eux n’en reçoivent pas non plus. Toutefois, même si le profil d’un candidat n’est pas jugé idéal pour le poste à pourvoir, le contact avec lui peut s’avérer précieux : les personnes qui vivent une expérience de recrutement positive sont susceptibles de parler en bien de votre entreprise, ce qui bénéficie à votre employer branding. Quant au demandeur d’emploi, il peut enfin progresser sur le marché de l’emploi et augmenter ses chances grâce à un précieux feed-back.

Source: Acerta

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