© Getty Images

Acné, odeur de transpiration: et si vos bactéries cutanées étaient en cause?

Pendant des années, la pharmacienne Inge Louf a mené des recherches dans son laboratoire à Ypres, explorant des formules durables pour lutter contre des problèmes de peau persistants tels que l’odeur de transpiration, l’acné ou encore l’eczéma. Très vite, elle a découvert que la clé d’une peau saine réside souvent dans un microbiome cutané bien équilibré. Ses travaux ont ainsi abouti à une toute autre manière d’envisager les soins de la peau.

Sa quête de solutions efficaces est née d’une histoire personnelle. « J’ai constaté que, lors de journées stressantes à la pharmacie, une odeur désagréable de transpiration apparaissait, alors même que mon hygiène était irréprochable. Chaque matin, je me douchais avec un savon de qualité et j’utilisais un déodorant. Pourtant, l’odeur revenait sous l’effet du stress, et le soir, mes chemisiers ne sentaient plus le frais. J’ai observé le même phénomène sur les t-shirts de mes fils sportifs. J’ai donc entamé des recherches pour comprendre les causes sous-jacentes. Il s’est avéré que certaines souches bactériennes – comme Corynebacterium, Propionibacterium et Staphylococcus – provoquent cette odeur typique lorsqu’elles dominent les autres micro-organismes présents sur la peau. »

La prolifération bactérienne: le cœur du problème

Immédiatement après la naissance, chacun développe un microbiome cutané unique – un écosystème composé de millions de micro-organismes (bactéries, virus, levures, champignons...) qui colonisent la peau, à l’image de la flore intestinale ou de l’ADN propre à chaque individu.

« Ce microbiome est diversifié chez tout le monde, mais sa composition varie. Chez certaines personnes, la proportion de bactéries responsables des mauvaises odeurs est plus élevée. Si vous êtes né avec ce profil et que vous faites du sport ou êtes soumis à un stress, ces bactéries prolifèrent rapidement. C’est cette surpopulation qui provoque l’odeur. »

Même mécanisme pour l’acné… et la rosacée

Le phénomène est identique pour l’acné: elle survient lorsque la bactérie Cutibacterium acnes prend le dessus sur les autres bactéries cutanées. « Quant à la rosacée, caractérisée par une rougeur persistante du visage, elle est liée à une suractivité de l’acarien Demodex, un microbe qui devient lui aussi trop dominant. En réalité, une peau saine requiert un microbiome équilibré, riche et diversifié, sans qu’aucune souche bactérienne ne prenne le pas sur les autres. »

Avec l’âge, la peau subit de nombreuses transformations sous l’effet du stress, des traitements médicamenteux et des fluctuations hormonales. « La chute des œstrogènes pendant et après la ménopause assèche la peau, favorise les imperfections et modifie la composition du microbiome cutané. Les hommes ne sont pas en reste: ce sont leurs hormones, les androgènes, qui encouragent la prolifération bactérienne. »

Pourquoi mieux vaut éviter les nettoyants moussants
Les erreurs les plus fréquentes en matière de soins cutanés quotidiens concernent le nettoyage. « Bien trop souvent, des crèmes sont appliquées sur une peau mal nettoyée, ce qui rend leur action inefficace. De plus, de nombreux nettoyants actuels contiennent des agents moussants, ce qui est particulièrement nuisible pour les peaux matures, en particulier après 50 ans. Leur utilisation génère en effet ce qu’on appelle des micelles – des structures microscopiques qui pénètrent profondément dans la peau et altèrent les lipides intracellulaires. Or, ces micelles sont justement indispensables à une bonne structure cutanée. Nettoyer continuellement sa peau avec de la mousse contribue à l’assécher davantage et à la priver de lipides, alors que c’est précisément ce dont elle manque déjà après la ménopause. Une peau de plus de 50 ans a autant besoin d’hydratation que de corps gras. »

Une approche révolutionnaire signée Oy Care

Pour rétablir naturellement cet équilibre microbien, Inge Louf a développé, sous la marque Oy Care, des soins ultra-concentrés à l’action antibactérienne, antifongique et antivirale. Son approche innovante implique cependant une toute nouvelle routine de soin.

Fini les gestes expéditifs – sprays ou roll-ons. Ici, on applique un gel sur peau sèche (sous les aisselles ou sous les pieds), on laisse agir une minute, puis on rince à l’eau. « La formule est précisément dosée pour ne pas éliminer toutes les bactéries, mais pour réduire leur prolifération. Une méthode similaire existe pour traiter l’acné. C’est comme tondre la pelouse: on ne déracine pas l’herbe, mais on contrôle sa croissance. »

Transpirer sans odeur, c’est possible

Cela nécessite un nouveau rituel matinal, car pour maintenir le microbiome cutané en équilibre, le traitement doit être répété chaque jour. « Pour reprendre le contrôle de votre flore cutanée, il faut compter environ 8 à 10 jours. Ensuite, il faut entretenir cet équilibre, sinon le microbiome d’origine, propre à chacun, reprend le dessus. »

Briser le tabou de la transpiration

« Il est essentiel de rappeler que la transpiration ne doit pas être bloquée: seule l’odeur est neutralisée. Transpirer est une fonction corporelle naturelle. Je souhaite faire tomber le tabou selon lequel transpirer serait un signe de mauvaise hygiène. Il existe des produits qui empêchent la transpiration, mais ils ne devraient être utilisés qu’occasionnellement, pour une fête par exemple, pas au quotidien. Si vous transpirez abondamment, il vaut mieux boire beaucoup d’eau pour répartir la sudation. »

Des soins boostés aux postbiotiques

Pour restaurer l’équilibre bactérien de la peau, Inge Louf n’utilise pas de probiotiques vivants, mais des postbiotiques: des bactéries bénéfiques dont la paroi cellulaire a été lyophilisée, permettant d’en extraire les composants essentiels – comme les acides aminés – et de les incorporer dans les formules de soin.

« Il faut des mois de recherche pour trouver les bons ingrédients et mettre au point la formule idéale. Pour un seul produit, j’ai testé 271 formules avant d’obtenir le bon résultat. Et tous les produits finaux sont rigoureusement testés. Mon objectif n’est pas de masquer les symptômes, mais de traiter la cause. »

Un booster quotidien pour les peaux matures
Pensée pour les femmes de plus de 50 ans désireuses de conserver une peau saine en vieillissant, la Daily Boost est un baume épais à base de glycérine. Appliqué sur peau sèche, laissé en pose puis rincé, il nettoie, hydrate et stimule la production de collagène en éliminant les cellules zombies. « J’y ai intégré le postbiotique Lactococcus Ferment, une bactérie très présente dans la peau jeune, qui favorise la régénération cellulaire et répare les dommages causés par les UV. J’y ai aussi ajouté un substitut de cannabidiol, qui apaise en régulant l’hormone du stress, le cortisol. »

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire