BNP Paribas Fortis propose une nouvelle plateforme pour aider à la gestion patrimoniale
BNP Paribas Fortis a acquis l’an dernier 25% du capital de la fintech qui a développé la plateforme d’aide à la gestion patrimoniale PaxFamilia. Cet outil est dès ce lundi disponible aux clients privés de la banque, à condition qu’ils disposent d’une convention patrimoniale avec celle-ci.
La plateforme – uniquement disponible via ordinateur ou tablette – se veut une « nouvelle étape dans l’évolution de la banque privée », selon Stéphane Vermeire, directeur du pôle private banking et wealth management chez BNP Paribas Fortis. Concrètement, ce nouvel outil numérique est accessible aux clients privés, soit ceux possédant un capital d’au moins 250.000 euros auprès de la banque et qui y dispose d’une convention patrimoniale.
Il leur permet – et à leurs héritiers s’ils souhaitent leur en donner l’accès – d’avoir une vue globale de leur patrimoine. Un moyen simple – mais dont l’objectivité dépend de celle du client puisque c’est lui qui encode les données qu’il estime pertinentes – de notamment favoriser une succession sereine. La gestion patrimoniale s’est en effet complexifiée avec « des familles de plus en plus internationales », l’espérance de vie prolongée qui implique « que plus de générations vivent sur le même patrimoine » et le nombre de familles recomposées en augmentation, estime M. Vermeire.
La plateforme permet donc au client d’avoir une vue claire sur son patrimoine, donations déjà réalisées comprises, et de l’ouvrir à ses héritiers. L’outil offre également un calcul d’équilibrage entre (futurs) bénéficiaires et permet une simulation en cas de succession, réalisée par les experts de la banque. Un « coffre fort numérique » est également inclus, où le client peut stocker tous les documents qu’il juge nécessaires, comme des contrats immobiliers, des assurances, etc.
La plateforme est désormais accessible aux près de 100.000 clients privés de la banque. Elle le sera éventuellement pour d’autres profils dans un certain délai. « Aucune décision n’a encore été prise, mais il n’y a pas d’interdiction », affirme Stéphane Vermeire.