Louer ses outils plutôt que les acheter: où et à quel prix?
La venue d’un « Vinted du bricolage » belge permet de bricoler autrement, aussi dans un esprit d’économie circulaire.
Avec un marché évalué à près de 5 milliards d’euros, le secteur du bricolage en Belgique demeure très dynamique. Mais il suffit d’arpenter les allées d’un magasin de bricolage pour se rendre compte que le matériel coûte cher, très cher. Or, pour la plupart des consommateurs, une fois sa tâche accomplie, que ce soit pour poncer un vieil escalier ou forer les murs, le matériel acheté prend vite la poussière dans le garage.
La solution?
De plus en plus de particuliers cherchent des alternatives économiques, comme la location de matériel de bricolage ou de jardinage. L’idée est bien entendu de réduire les dépenses et d’éviter d’encombrer ses étagères. Il est aussi question de durabilité. Car qu’il s’agisse d’une shampouineuse, d’une disqueuse ou d’un broyeur de végétaux, la machine va désormais servir dans plusieurs foyers. Bref, c’est un moyen d’éviter la surconsommation.
Beaucoup d’outils ne servent qu’une fois, avant de prendre la poussière...
Où louer ses outils?
Dans le domaine de la location d’outils de bricolage, des enseignes spécialisées comme Boels, Loxam, Locmat ou encore Brico proposent une large gamme de matériels pour tous types de travaux. Mais il existe aussi une alternative plus conviviale et économique : les « outilthèques ». À l’image des bibliothèques, ces structures permettent, via un abonnement, de louer autant d’outils que nécessaire sans se ruiner. Un concept qui séduit de plus en plus les bricoleurs en quête de solutions pratiques et responsables.
Une nouvelle option est apparue. La location d’outils connaît aussi un nouvel élan, depuis quelques mois, avec le lancement de Qijco.be, une plateforme innovante pilotée par Marine Emmery, jeune entrepreneuse bruxelloise de 33 ans. Ce marketplace digital, disponible en quatre langues, se veut un carrefour pour l’achat et la location d’outils et matériaux, encourageant à la fois la réduction du gaspillage et la réutilisation.
Combien ça coûte?
Qijco permet depuis aux particuliers de monétiser ces ressources sous-exploitées, tandis que les professionnels peuvent déstocker leur surplus de matériaux et maximiser l’utilisation de leurs équipements. Le modèle est simple : une commission de 9 % s’applique à chaque transaction, sauf si la remise en main propre est choisie. La mise en ligne est gratuite pour les vendeurs. Quid des recherches les plus populaires ? C’est la plomberie qui arrive en premier, suivi de l’outillage et de matériaux de construction.
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