44% des salariés télétravaillent. © Getty Images

Vers une réduction, voire une suppression du télétravail?

PlusMagazine.be Rédaction en ligne

Près d’une entreprise belge sur trois (30,6%) souhaiterait réduire le télétravail structurel, ressort-il d’une étude de l’entreprise de services RH Acerta. Un peu moins de 57% des employeurs considèrent en revanche que l’équilibre actuel est bon.

Popularisé en 2020 en raison de la pandémie de coronavirus et des confinements qu’elle a engendrés, le télétravail a été mis en place dans de très nombreuses entreprises. Quatre ans après, beaucoup de sociétés ont trouvé un équilibre entre travail en présentiel et à distance. Actuellement, 74% des travailleurs se rendent au bureau au moins trois jours par semaine. Toutefois, certaines grandes entreprises veulent que les cadres reviennent plus souvent au bureau.

Les avis divergent quant à la vision de l’avenir. Si 41% des travailleurs souhaiteraient prester davantage à domicile, seuls 12,7% des entreprises partagent cette vision. À l’inverse, ces dernières sont 30,6% à souhaiter moins de télétravail, contre 5% chez les travailleurs. La grande majorité (57% des employeurs et 54% des travailleurs) s’accorde néanmoins pour dire que l’équilibre actuel est idéal.

Supprimer le télétravail dans les PME?

La volonté de réduire le télétravail est plus prégnante chez les PME. Une petite PME sur trois (33 %) et quatre PME moyennes sur dix (41 %) souhaitent en effet que davantage de travailleurs soient présents au bureau de manière structurelle.

« Force est de constater que les employeurs et les travailleurs n’ont plus tout à fait les mêmes attentes en ce qui concerne l’évolution du télétravail », précise Hortense Mignard, experte juridique chez Acerta Consult. « Si les employeurs et les travailleurs reconnaissent que le travail à domicile a un effet essentiellement positif sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, qu’il constitue un avantage pour attirer les talents et qu’il permet d’éviter les absences pour cause de maladie, les employeurs se demandent de plus en plus si la productivité se maintient au même niveau. Le télétravail exige effectivement une certaine confiance.« 

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