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Le patch plutôt que l’aiguille ?

Verra-t-on d’ici quelques années les médecins  » coller  » leurs vaccins au lieu de les injecter ?

 » C’est fort possible, car des études comparatives sont en cours avec une faible dose de vaccin délivrée dans l’épiderme (au lieu d’une injection profonde dans le muscle) d’une part via une vaccination intradermale à l’aide d’une très fine aiguille et, d’autre part, via un patch recouvert de minuscules aiguilles. L’épiderme est formé notamment de cellules dendritiques qui assurent la bonne communication avec les ganglions lymphatiques. Ce mode de vaccination permet une réponse immunitaire comparable, voire meilleure que par injection intramusculaire. Le patch permettrait à chaque patient de se vacciner lui-même, augmentant ainsi le taux de vaccination au sein de la population.  »

Le champ d’action des vaccins ne cesse de s’élargir et concerne désormais nombre de maladies chroniques et même de dépendances. On teste actuellement des vaccins contre le diabète, la maladie de Lyme, l’excès de cholestérol, la dépendance au tabac et aux drogues. Dans ces cas-là, le vaccin bloque les récepteurs situés dans le cerveau, afin de stopper la sensation de plaisir. De plus en plus de vaccins entrent aussi dans le traitement d’une série de cancers.

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