Plats préparés pourquoi s’en priver ?

Moins d’heures derrière les fourneaux ? Oui grâce aux platas préarés. Que valent-ils réellement ?

Table des matières:

Acheter, réchauffer, et voilà un bon petit plat dans l’assiette en quelques minutes ! Pratique, en petit comité, ou pour un repas impromptu...

Trois catégories de plats

Les plats préparés existent en conserve, en surgelé, mais aussi au rayon frais : sous leur version  » ultra frais « , sous vide, ou sous atmosphère modifiée (l’air a été remplacé par un mélange gazeux protecteur).

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Trouver son équilibre...

Un plat préparé constitue-t-il un repas équilibré ? Comme le rappelle d’entrée de jeu Khadija El Moumni, diététicienne au CIRIHA (Centre d’information et de recherche sur les intolérances et l’hygiène alimentaires), un plat n’est que l’un des constituants d’un repas : il n’est pas censé assurer à lui seul l’équilibre de celui-ci. Il est donc possible de faire un repas équilibré avec un plat préparé, en choisissant judicieusement le reste du menu.

Afin d’assurer des apports nutritionnels suffisants et de qualité, un plat doit contenir des féculents (riz, pommes de terre, pain, pâtes...), puis au choix : une viande, de la volaille, du poisson ou des oeufs. Des légumes. Et un peu de matière grasse végétale.

Certes, les plats préparés sont souvent trop riches en graisses et trop salés. Mais leur qualité globale ne cesse de s’améliorer. De plus en plus d’industriels s’inquiètent de la qualité nutritionnelle des plats préparés et travaillent en collaboration avec des diététiciens en tenant compte du PNNS. B (Plan national nutrition santé belge).

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Eduquer le consommateur

Les habitudes du consommateurs ne sont pas toujours en accord avec les efforts de l’industrie.

 » Chez Delhaize, pour obtenir la qualification de plat préparé équilibré, nous avons trois critères : le plat doit contenir un maximum de 5 % de matières grasses, un maximum de 0,75 % g de sel et 160 g de légumes, explique Jean van de Put, directeur qualité et sécurité alimentaire. Mais le consommateur recherche surtout des plats contenant de la viande, de la sauce et pas trop de légumes !

Il y a donc tout un travail de sensibilisation à poursuivre. Nous essayons de réduire peu à peu la quantité de graisses et de sel, pour habituer le consommateur par paliers progressifs. Pour l’avenir, la tendance est clairement  » moins de sauce, plus de légumes « . Quant aux plats signés par les grands Chefs, ils donnent priorité au goût... mais pas toujours à la diététique. »

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Bien choisir...

Voici quelques conseils :

Lisez l’intitulé du plat : certains plats sont trop riches en matières grasses et la sauce est la principale incriminée. Pourquoi ne pas choisir un plat sans sauce ?

La qualité des matières grasses est également à surveiller.  » Si les matières grasses ajoutées sont riches en graisses saturées (dans un plat préparé du commerce ou chez vous), ceci peut constituer un danger pour la santé. Ces graisses saturées sont impliquées dans le processus de survenue de certaines maladies cardiovasculaires « , explique Khadija El Moumni.

Passez au peigne fin la liste des ingrédients, pour y débusquer crème, huile, lait en poudre, graisse de canard...

Enfin, choisissez si possible un plat contenant peu ou pas de matières grasses ajoutées, quitte à ajouter vous-même les bonnes graisses (polyinsaturées) : huile de lin, de colza, de noix, de soja, d’olive, ou d’arachide.

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... et compléter

Vous pouvez facilement améliorer l’équilibre global de votre repas en préparant une entrée : une salade, des crudités, un potage (pour pallier le manque de vitamines, antioxydants et sels minéraux), surtout si votre plat contient peu de légumes. Et en prévoyant, si nécessaire, des féculents supplémentaires en fonction du contenu du plat : un peu de riz, des pommes de terre, du pain... (pour un apport approprié en glucides et en fibres). Enfin, terminez le repas par un produit laitier (fromage, yaourt) pour le calcium, ou un fruit, pour les vitamines et sels minéraux. Sans oublier de boire, pour une bonne hydratation.

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Pas tous les jours

Ainsi améliorés, les plats préparés peuvent-ils faire partie de notre alimentation quotidienne ?  » Non, insiste Khadija El Moumni, en s’appuyant sur un principe de base en diététique : varier chaque jour son alimentation. Les plats préparés doivent être consommés occasionnellement, mais pas de manière systématique. En manger jusqu’à deux ou trois fois par semaine peut toutefois s’intégrer dans une alimentation équilibrée et variée.

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Quelques précautions

  • Produits frais sous atmosphère modifiée :

Veillez à ce que l’emballage soit parfaitement étanche, ni déchiré, ni percé : le contact avec l’air risquerait de détériorer la qualité bactériologique du plat.

  • Surgelés

Vous ne comptez pas consommer la totalité du plat ? Ne réchauffez que la quantité nécessaire, et gardez le reste au réfrigérateur, sous film, jusqu’au lendemain éventuellement, mais ne les recongelez pas !

  • Conserves

Attention aux boîtes bombées ou cabossées, signes d’une dégradation possible de la conserve.

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