Vos animaux dopent votre santé

Chiens, chats, perroquets, poissons... ils ne nous veulent que du bien !

Contenu :

Excellent pour le coeur et les artères
Des adjuvants contre la dépression
Un sentiment de sécurité
Aimez les animaux, les gens vous le rendront
Rester le maître
Ce qu’il faut savoir avant
Des animaux en maison de repos ? Mais oui !
Avec Diego en maison de repos
Kioshi  » travaille  » aux soins palliatifs
Témoignage

Notre petit pays compte pas moins de 1,5 million de chiens et 1,8 million de chats. En d’autres termes, 29 % des foyers possèdent au moins un chien, 25 % un chat ou plus. Ajoutez-y 3 millions d’oiseaux, 4 millions de poissons et 1 million de lapins nains, de cochons d’Inde et de hamsters, et vous comprendrez l’importance (colossale) que l’homme attache à la présence animale... Certes, un animal domestique demande des soins et coûte de l’argent mais ces efforts sont largement récompensés par le plaisir, l’amour, la chaleur, la compagnie et l’attachement qu’ils vous témoignent. Vivre avec un animal de compagnie est bénéfique sur tous les plans : physiquement, psychiquement et socialement.

Le saviez-vous ? La Belgique est pionnière en matière de soins faisant appel à la présence animale. Au IXe siècle déjà, la ville de Geel, en Campine, avait pris l’initiative d’allouer des animaux aux malades pendant leur convalescence. Après cela, il a fallu attendre le XVIIIe siècle pour trouver ailleurs de semblables applications.

En l’absence de toute évaluation scientifique des résultats obtenus, toutes les expériences avec des animaux restaient du domaine expérimental. Finalement, les scientifiques se sont mis à la tâche il y a une bonne vingtaine d’années d’ici, principalement dans les pays anglo-saxons. De nombreuses études en ont résulté qui ont démontré – objectivement cette fois – l’influence bénéfique d’un animal domestique sur la santé des êtres humains, et ceci tant socialement qu’émotionnellement, tant physiquement que psychologiquement.

Excellent pour le coeur et les artères

Chez nous, l’asbl Ethologia (Rue Konkel, 87-89 1150 Bruxelles – Tél. : 02 772 73 36) se penche depuis sa création en 1989 sur les relations homme-animal et toutes les informations qui en découlent. Nous avons interrogé Françoise Sion, coordinatrice de projet, et le Dr Firmin De Brandt qui, en tant que généraliste et grand ami des animaux, s’intéresse tout particulièrement aux relations nouées entre l’homme et les animaux, ainsi qu’à l’influence de ces derniers sur notre santé.

Dr De Brandt : « On peut s’appuyer à ce niveau-là sur des paramètres parfaitement mesurables. La présence d’un animal domestique et le fait de le cajoler ont réellement un effet apaisant et sont excellents pour la tension sanguine et le rythme cardiaque. Les animaux sont d’excellents anti-stress. Ils offrent un bon dérivatif. Mais ce n’est pas tout, les animaux offrent d’autres avantages mesurables : un animal domestique exige des soins, ce qui donne de la régularité au quotidien. Certaines personnes retrouvent du coup l’envie de prendre soin d’elles-mêmes. Les jours où l’on n’a pas envie de se lever, où l’on se sent vide de toute énergie, un chien ou un chat n’a pas son pareil pour vous remettre dans la course ! L’animal exige de l’attention, des repas réguliers... Le chien demande à faire sa balade plusieurs fois par jour. On est obligé de se maintenir en mouvement, avec tous les bénéfices que cela suppose : on conserve sa tonicité, on muscle son c£ur, on booste ses artères. On prend le grand air, on s’expose au soleil ou à la lumière du jour si primordiales pour la synthèse de vitamine D.  »

Une vaste étude australienne a même démontré que les gens qui ont un animal de compagnie consultent beaucoup moins le médecin pour de simples problèmes comme une rhinite.

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Des adjuvants contre la dépression

Mais les bénéfices ne se limitent pas à la santé et au bien-être physique, loin de là. Nos deux spécialistes s’accordent à le dire: l’influence des animaux est encore plus bénéfique sur le plan psychique.

Dr De Brandt : « Au fil du temps, il n’est pas rare qu’on perde son estime de soi. Les enfants ont pris leur autonomie, le couple n’a plus à prendre soin d’eux. C’est alors qu’un animal domestique prend toute son importance : il a besoin de soins, et d’un certain rythme de vie, il responsabilise la personne qui retrouve sa part d’autorité. Chose essentielle pour certains. De nombreuses études ont démontré que les gens ayant un animal de compagnie sont nettement moins sujets à la dépression. Ils sont mieux armés face aux coups durs.  »

Françoise Sion : « L’animal domestique tend également une oreille bienveillante. On peut tout lui confier, ses soucis, ses chagrins, ses frustrations... Le chien et le chat ont une bonne capacité d’écoute, ils regardent leur maître et ne le jugent jamais. Ils ne vous diront jamais tu es encore en train de radoter. Ils sont extrêmement réceptifs aux émotions. Si leur maître est content, ils partagent sa joie, et s’il a du chagrin, le chat et le chien viennent se frotter contre lui pour le consoler. Les animaux domestiques ne jugent jamais personne sur les apparences. Vous pouvez être couvert de cicatrices, convalescent après une grave maladie voire accablé par une bronchite, cela ne fait aucune différence pour un animal. Il vous accepte tel que vous êtes. Son amour est totalement inconditionnel.

Les animaux de compagnie mettent en outre de la vie dans une maison. Ils sont jouettes, souvent très drôles, ce qui peut être très contagieux ! Le chant guilleret d’un oiseau ne laisse personne indifférent. Au fil des jours, les animaux peuvent vous aider à franchir un cap difficile : un grave revers, un décès, une maladie... Les gens qui ont un animal domestique s’en sortent mieux et plus vite.  »

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Un sentiment de sécurité

Dr De Brandt : « Beaucoup de gens attachent énormément d’importance au contact physique qui se noue avec un animal de compagnie. Nous avons tous besoin de chaleur, de câlins et de caresses. Mais, malheureusement dans notre société moderne,cela devient de plus en plus rare, surtout à mesure que l’on vieillit. Un énorme besoin se fait ressentir. Ceci dit, en tant que médecin, je peux difficilement câliner mes patients ou les prendre sur mes genoux ! C’est pourtant précisément ce qui manque à nombre d’entre eux. Un animal domestique permet de combler cette frustration pour une bonne part. Avoir un animal chez soi, fût-ce un oiseau ou un hamster, c’est ne plus jamais être seul.

Les gens qui ont un chien bénéficient en plus d’un sentiment de sécurité accru. Il nous arrive à tous d’entendre le plancher craquer ou tout autre bruit suspect, mais quand le chien ne réagit pas, on sait qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter. A l’inverse, certaines personnes n’entendent plus très bien. Avec le risque de ne pas entendre sonner à la porte. Heureusement, le chien, qui veille inlassablement au grain, est là pour les prévenir dès que quelqu’un arrive. »

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Aimez les animaux, les gens vous le rendront

Françoise Sion : « Les animaux de compagnie sont un excellent moyen de nouer le contact avec autrui. Sortez promener le chien et les passants se mettent à vous adresser la parole. Qu’il est beau ! Quel âge a-t-il ? La glace est vite brisée, y compris avec de parfaits inconnus. Les animaux alimentent la conversation et suscitent parfois un sentiment de solidarité. Deux maîtres trouvent ainsi d’emblée un terrain de rencontre. Les psychologues se sont penchés sur ce phénomène. Ainsi lorsqu’il s’agit de gagner la confiance d’un enfant, ce sera plus facile s’il peut jouer avec l’animal ou si vous parlez au petit de votre compagnon à quatre pattes.

Que ce soit à la maison ou dans des ins-titutions telles que les maisons de repos, l’animal de compagnie est un excellent créateur de lien social. Il facilite la communication entre les personnes, toutes générations confondues. Les petits-enfants préfèrent aller chez papy et mamy s’ils peuvent y jouer avec le chien ou le chat ou encore nourrir les lapins nains.

Il faut simplement faire attention à ce que l’animal ne soit pas une source de querelles. Pour cela, il faut exposer les choses clairement et désigner une personne responsable de l’animal. »

Dr De Brandt : « Les animaux sont de bons médiateurs, voire des agents de pacification. Ils absorbent les frustrations, parfois même les agressions. Fâchez-vous contre un chien ou un chat. Deux minutes après, le voilà qui vient se faire câliner ! »

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Rester le maître

Il va de soi que l’animal de compagnie n’aura une influence positive que si la relation avec le maître est saine. Certains considèrent leur compagnon à quatre pattes comme une personne. Ils lui attribuent toutes sortes de pensées et de capacités qui n’ont rien à voir avec l’instinct animal. Une telle attitude ne peut que déphaser la bête ! Ainsi les chiens sont des animaux grégaires. Ils doivent savoir qui est le chef. Sans quoi ils prennent le commandement. Et risquent de devenir agressifs sans que ce soit leur faute. C’est à vous de garder le dessus en toute occasion. Une saine autorité envers votre compagnon à poils n’est nullement un manque d’amour, bien au contraire !

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Ce qu’il faut savoir avant

Vous désirez vous trouver un animal de compagnie ? Posez-vous d’abord les quelques questions que voici.

  • Pouvez-vous consacrer assez de temps à cet animal ? Si vous partez souvent en voyage, pourrez-vous l’emmener ? Connaissez-vous une personne à qui le confier ?
  • Avoir animal de compagnie signifie aussi quelques dépenses. Vous devez compter avec l’alimentation, les frais de vétérinaire, la litière pour un chat, le sable pour la cage des oiseaux, la paille dans le clapier des lapins, etc.
  • Les animaux sont-ils autorisés dans votre immeuble ? La question est très importante si vous vivez en appartement, en maison de repos, résidence services, ou si vous comptez y emménager dans quelque temps.
  • Pouvez-vous disposer d’un espace suffisant pour accueillir comme il se doit l’animal en question?
  • Pouvez-vous vous occuper seul de cet animal ? Saurez-vous déployer l’autorité nécessaire, lui prodiguer les soins requis ? Et vous êtes-vous assuré que personne dans votre entourage n’est allergique aux poils ou aux plumes ?

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Des animaux en maison de repos ? Mais oui !

De nombreuses personnes âgées ont un animal domestique qui leur apporte du réconfort et de la compagnie. Malheureusement, ils doivent s’en séparer parfois brusquement: au moment d’une hospitalisation ou d’un emménagement en maison de repos ou de soins. Et ce, au moment où ils en ont précisément le plus besoin. A la résidence Saint-François de Brakel, on a résolu ce problème.

Helga De Pelsmaeker, kiné : « Dans notre institution, il y a toujours eu des oiseaux, des poissons et des lapins qui contribuaient à l’atmosphère familiale mais sans offrir de tendresse ou de chaleur. Il y a environ quatre ans, la direction a décidé d’adopter un Jack Russell qui appartenait à la fille d’un de nos résidents. C’est comme cela que Jack est arrivé ici. Nous avons décidé de lui permettre de venir le jour. Le soir, il retourne chez lui. C’est encore le cas aujourd’hui. Comme les résidents étaient ravis de la présence de Jack en journée et comme nous avons très vite constaté que le chiot non seulement améliorait l’atmosphère, mais contribuait aussi à détendre nos résidents, un an plus tard, nous avons accueilli à bras ouverts Cobe, la demi-s£ur de Jack, dans l’aile des patients atteints de démence. La famille s’est agrandie avec la chatte Molly. Nous l’avons trouvée tout bébé devant notre porte. Le personnel – tout autant que les résidents – a réagi très positivement, en considérant les animaux comme une présence apaisante leur permettant de faire mieux face à des situations parfois très lourdes. »

« J’ai de la visite, je ne suis pas seule... »

Les animaux aident les résidents à se sentir moins seuls, moins angoissés. Helga De Pelsmaeker : « Ils sont autorisés à se rendre régulièrement dans les chambres et cela suffit à donner aux résidents le sentiment qu’ils ont de la visite, qu’ils ne sont pas seuls. Nous avons également remarqué à quel point les animaux en apaisent certains. C’est pour cela que nous avons initié un projet pilote : voir si la présence d’un chien lors des gardes de nuit pourrait faciliter le travail des équipes en réduisant le sentiment d’angoisse chez certains résidents. Mais il nous fallait pour cela un chien très gentil, calme et sociable. Nous avons donc accueilli Jerca, un Golden Retriever qui avait suivi un entraînement de chien d’aide sans qu’elle ait pu concrétiser ce talent à cause d’un problème de hanche. Jerca est l’auxiliaire rêvée. Elle vit à plein temps dans l’institution. Au début, elle « faisait » alternativement des jours et des nuits mais c’était trop lourd pour elle. Désormais elle me seconde dans la matinée, au moment de la promenade des résidents qu’elle stimule fort bien. Lorsque Jerca marche devant nous, les personnes avancent plus facilement et vont plus loin. L’ergothérapeute intègre souvent Jerca dans ses soins. Certaines personnes ont du mal à tenir un objet mais arrivent à brosser la chienne et adorent cela. Jerca participe aussi à des séances de revalidation. »

Et que dit-on aux résidents qui veulent amener leur animal de compagnie ? « C’est possible si le résident est encore capable de soigner seul son animal de compagnie et s’il peut demander à quelqu’un de son entourage de le remplacer au besoin. Un vétérinaire doit délivrer une attestation selon laquelle l’animal est en bonne santé. L’animal vient alors chez nous trois mois à l’essai. Mais nous nous montrons très souples. Nous faisons tout pour que le résident n’aie pas à se séparer de son animal de compagnie. Les visiteurs peuvent également venir avec un chien, à condition de le tenir en laisse. »

Pour savoir quelles maisons de repos et/ou de soins acceptent les animaux :

  • Annuaire des Maisons de repos à Bruxelles et en Wallonie Michel Damoiseaux, éditions SQS, Tél. : 02 414 91 43.
  • Infor-Homes Bruxelles (et de nombreuses antennes dans le sud du pays) Tél. : 02 219 56 88 – www.inforhomes-asbl.be

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Avec Diego en maison de repos

Leur expérience sur le terrain ainsi que leur amour des bêtes ont amené le Dr De Brandt et son épouse Nicole, à suivre une formation chez Chakka. Cette association forme des gens en vue de rendre visite à des patients en maisons de repos, avec leur animal de compagnie et ce, bénévolement. « J’ai suivi la formation avec notre Bouvier Lynn, que nous avons adoptée dans un refuge. Et mon épouse avec notre terrier Westhighland Vodka. Lynn s’est révélée après coup un peu volumineuse pour cette tâche et c’est notre jeune caniche noir, Chelsey, qui a repris le flambeau », explique le Dr De Brandt. « Le caniche convient idéalement pour ce genre de visites, poursuit son épouse Nicole. Ses longs poils invitent à la caresse, au jeu et les élastiques ou les n£uds de couleur que nous lui mettons attirent l’attention, y compris des patients séniles. Mais l’animal ne doit pas forcément être un chien. Nous emmenons régulièrement notre perroquet Diego. Il est tout aussi doué pour distraire les résidents. »

« Au début, il y avait des réticences. De nombreux membres du personnel refusaient catégoriquement la présence d’animaux pour des raisons d’hygiène. Nous sommes donc tout particulièrement attentifs à l’hygiène de nos bêtes. Les chiens sont toujours bichonnés, nous emmenons une couverture sur laquelle ils peuvent se coucher, ainsi que deux laisses. Comme cela, on peut faire des petites balades avec les résidents : la personne âgée tient une laisse, nous l’autre. Cela évite qu’une brusque poussée du chien lui fasse perdre l’équilibre. »

Ce n’est évidemment possible qu’avec des chiens très calmes, obéissants et qui ne s’effraient pas d’un rien û de voir des chaises roulantes, par exemple, ou d’être caressés un peu vivement. « Les résidents sont toujours très impatients de recevoir ce genre de visite. Le chien est un sujet de conversation neutre qui rappelle fréquemment de bons souvenirs et aide de fil en aiguille à raconter sa vie. Les animaux participent quelquefois aux séances de revalidation : brosser le chien, lui lancer un os en tissu qu’il doit ramener, etc. Pour certaines personnes, le contact physique avec l’animal et la chaleur qui en émane répondent à un véritable besoin. »

Chakka étant active en Flandre, voici les coordonnées d’Aktiv Dog
bd Brand Withlock, 8 bte 1 1150 Bruxelles
Tél. : 0477 55 71 05 – e-mail : info@activdog.be

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Kioshi  » travaille  » aux soins palliatifs

Des animaux à l’hôpital... Impossible, vous dites-vous ? Eh bien, non. Pas en unité de soins palliatifs à l’AZ Saint-Lucas de Gand où Kioshi réside à l’année. Nous avons rencontré sa « maîtresse », Marleen Verschueren, infirmière. « L’idée d’accueillir un chien dans notre unité vient de l’oncologue, le docteur Botterman. Il s’est inspiré de ce qui se passe dans les résidences en Angleterre. Dans notre unité, nous faisons tout notre possible pour que l’atmosphère de notre unité soit apaisante. Il y a, par ex., un aquarium dans le salon et dans le corridor, deux cages, l’une avec un perroquet et l’autre avec des perruches. Tout ce qui peut améliorer la qualité de vie de nos patients et de leur famille est le bienvenu. Mais un chien, c’était une autre affaire ! Il a fallu dénicher l’animal qui convenait, en parler avec le personnel, trouver des volontaires pour s’en occuper, sans avoir à désigner quelqu’un d’office, consacrer un espace au chien... »

Kioshi est une chienne d’aide qui a été formée par Hachiko (*). « Elle reconnaît 52 ordres et le personnel a des petites cartes plastifiées reprenant les principaux. Les patients sont libres d’accepter ou de refuser la présence de Kioshi dans leur chambre. Un carton sur chaque porte indique le choix du patient. Mais Kioshi a vraiment apporté un supplément d’âme dans notre unité. Lorsqu’elle n’est pas là (Kioshi preste des semaines de cinq jours et a droit à ses vacances annuelles !), beaucoup de patients la réclament. Son comportement franc et chaleureux détend l’atmosphère, rend les choses plus spontanées et aide à mieux supporter la très forte charge émotionnelle qui règne parfois au sein de notre unité. Face à Kioshi, les patients expriment facilement leurs émotions. Le fait que la chienne caresse et se fait caresser, donne et reçoive de l’affection, facilite bien des choses. Sa présence et son comportement empreint de spontanéité sont un vrai baume pour les malades et leur famille. L’animal offre une présence distrayante qui aide les patients à oublier leur douleur et leurs angoisses. Kioshi est très vite devenue la mascotte de notre unité. »

(*) Hachiko Hundelgemsesteenweg 722, 9820 Merelbeke – Tél. : 09 230 66 81

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Témoignage

Louis : « Pascha est ma plus fidèle amie »

Après le décès inopiné de sa femme Catherine, Louis, 65 ans, a vécu une période très difficile. Heureusement, il a pu compter sur la présence de son chat Pascha.

 » Avant, c’était surtout mon épouse qui s’occupait du chat. Le décès de Catherine, totalement inattendu, m’a bouleversé. J’ai vécu des heures vraiment pénibles. Mais alors que je me sentais si seul, Pascha m’a tiré de ma torpeur. Il sentait immédiatement quand j’était déprimé. Il venait alors se blottir sur mes genoux et me lançait un regard, comme pour dire : Regarde-moi, je suis encore là, moi ! C’est grâce à lui que j’ai pu progressivement surmonter ma solitude. Il m’a obligé à retrouver une certaine régularité dans ma vie. Il demandait de l’attention, réclamait des câlins, des soins aussi.Et quand l’heure du repas arrivait, il savait manifester son appétit de manière très claire. De plus son caractère peut être vraiment amusant ou apaisant selon les heures. Il m’ a « forcé » à rire et en le regardant vivre, j’ai repris goût à la vie. Petit à petit, mon chagrin s’est adouci mais Pascha est restée ma plus fidèle amie. »

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