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Les fonctionnaires fédéraux pourront plus facilement lever le pied sans perdre leur salaire

Les agents publics fédéraux auront bientôt la possibilité de ralentir le rythme de travail pour répondre à des impératifs d’ordre privé, comme s’occuper d’un membre de la famille malade ou dépendant, par exemple. C’est ce que prévoit un projet de loi de la ministre de la Fonction publique, Petra De Sutter (Groen), qu’évoquent jeudi L’Echo et De Tijd dans leurs colonnes.

Cette mise en retrait, qu’on appelle démotion, signifie que l’agent assumera des responsabilités moins importantes par rapport à sa fonction actuelle. Cette période pourra durer quatre ans maximum, les deux premières années sans aucune perte de salaire. Celui qui sollicite une démotion définitive devra en revanche accepter une perte de salaire.

La démotion sur base volontaire n’a rien de nouveau. Mais le dispositif actuel ne remporte que peu de succès: seule une poignée de fonctionnaires en ayant fait usage.

La réforme devrait motiver davantage d’agents pour une démotion volontaire. Actuellement, la possibilité d’occuper temporairement une fonction inférieure est limitée à 24 mois maximum. Le nouveau projet de loi porte ce délai à 48 mois.

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