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Analysez votre sommeil grâce à la technologie

Nous consacrons environ un tiers de notre existence à dormir. Des appareils permettent désormais de vérifier la qualité de notre sommeil voire de l’améliorer...

Passé 65 ans, voire plus tôt, nous sommes nombreux à nous plaindre de la qualité de notre sommeil. Et on connaît ses effets réparateurs que ce soit sur le plan physique, intellectuel ou psychologique. Dormir est l’un des plus efficaces « médicaments » et il est 100% naturel. Si vos nuits ne sont plus ce qu’elles étaient, parlez-en à votre médecin généraliste. Il recommandera peut-être un traitement ou une visite chez un spécialiste. La première étape consistera probablement à vérifier que l’impression ressentie est conforme à la réalité. Qui n’a pas prononcé à un moment ou à un autre  » Je n’en peux plus: je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit ». Peut-être était-ce le cas. Mais comment en être sûr? Loin d’atteindre la rigueur et la précision d’une véritable polysomnographie, plusieurs appareils faciles à utiliser nous permettent aujourd’hui de mieux comprendre l’architecture de notre sommeil. Ni plus, ni moins.

Problème occasionnel ou tendance?

S’il est fortement déconseillé d’avoir les yeux rivés sur un écran juste avant d’aller dormir, la technologie n’a pas que des effets négatifs sur notre sommeil. En réalité, elle peut même nous aider à comprendre comment se passent nos nuits. Qu’il s’agisse d’Apple, de Fitbit, de Garmin, de Huawei ou de Polar, divers fabricants ont doté leurs capteurs d’activités ou leurs smartwatches de fonctionnalités orientées sommeil. Comment une montre peut-elle savoir de quoi nos nuits sont faites? Grâce à ses capteurs. Ils perçoivent nos mouvements et notre rythme cardiaque. Et, selon le modèle, ils sont en mesure de repérer l’heure d’endormissement, le nombre et la durée des réveils nocturnes, le temps passé en phases de sommeil léger, profond et paradoxal ou encore d’éventuels problèmes d’apnée. L’écran de ces objets se résume à quelques centimètres carrés. C’est donc généralement via l’application associée – sur le smartphone ou la tablette – qu’on pourra consulter les données. Le « verdict » portant sur une nuit peut être intéressant. Mais c’est surtout l’analyse comparative sur plusieurs nuits consécutives qui va s’avérer révélatrice. En observant la stabilité ou l’évolution des résultats sur la durée, on est en mesure de distinguer un éventuel souci occasionnel d’une tendance plus générale.

Une montre connectée permet de mieux comprendre l’architecture de votre sommeil. Ni plus, ni moins.

Outre la surveillance du sommeil, ces montres connectées peuvent aider à remettre à l’heure l’horloge biologique de l’utilisateur et, par là, à ce qu’il retrouve un rythme de vie mieux adapté à des nuits reposantes. Cela peut inclure un rappel à aller dormir à une heure précise, à tenir compte de la phase de sommeil traversée pour amorcer le réveil, etc. Bien sûr, l’efficacité de ces appareils varie selon le modèle. Une smartwatch performante pour l’analyse du sport, par exemple, ne l’est pas forcément pour d’autres aspects. Et puis, il n’y a pas que les montres dans la vie.

  • Apple. Le couple Apple Watch-iPhone permet d’obtenir un suivi et une certaine analyse du sommeil. Mais si on veut pleinement exploiter les données capturées par la montre pendant la nuit, nous ne pouvons que recommander l’application AutoSleep (5€).
  • Fitbit. Ce ne sont pas les seules, mais les montres connectées Sense (300€) et Versa 3 (230€) offrent de nombreuses et détaillées fonctionnalités dédiées au sommeil. Notamment en dévoilant un score pour la nuit, le temps passé dans chaque phase, etc. Pour bénéficier de l’analyse la plus complète, un abonnement aux services Premium est requis. Son coût: 9€ par mois. Un peu cher...
  • Oura. Vous préférez une bague à une montre? La Ring 3 (315€) serait l’un des objets les plus en vogue du côté d’Hollywood. Ses capteurs surveillent le sommeil, la température, le rythme cardiaque... Nécessite un abonnement: 6€/mois.
  • Withings. À côté de montres parfois très avancées dans la surveillance de la santé et l’analyse du sommeil (notamment l’élégante Scanwatch ; à partir de 280€), le spécialiste français a développé un appareil... qu’on ne voit pas. Le Sleep Analyzer (130€) se glisse sous le matelas et doit être relié à une prise de courant. L’objet est fin (5 mm), mais intègre différents capteurs. Ils détecteraient l’apnée du sommeil, la durée d’endormissement et des ronflements, etc.

Ces pistes ne sont pas les seules, loin de là. Si, de façon générale, elles peuvent aider à comprendre son sommeil, leur usage ne doit pas devenir obsessionnel. Gare à l’orthosomnie soit la quête obsessionnelle du sommeil parfait grâce aux applications et aux objets connectés...

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