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L’aspirateur robot, la star du ménage

Parmi les différents types d’aspirateurs, les robots gagnent sans cesse en popularité. Mais conviennent-ils à tous les lieux et à tous les usages ? Valent-ils l’investissement ? Quel modèle choisir ?

Le principe de fonctionnement d’un aspirateur robot reste le même, quel que soit le modèle. Le système se compose de deux éléments : une base ou station d’accueil qu’on doit connecter à une prise d’alimentation (c’est l’équivalent du chargeur de votre téléphone mobile) et le robot proprement dit, qui va se déplacer dans la ou les pièces et y aspirer poils, miettes et poussières sur le sol.

Du parquet ici, du carrelage là et du tapis ailleurs ? Pas de problème : il s’adapte. Et, souvent, sa modeste épaisseur lui permet de passer sous les meubles, où nous n’accédons qu’avec difficulté. Il est incapable de monter ou descendre des escaliers, mais rebrousse chemin s’il détecte du vide devant lui. Un obstacle se situe sur son parcours ? Il va le « cogner » légèrement (pas de souci s’il s’agit d’un pied de divan, mais évitez de poser par terre une fine sculpture en verre ou en porcelaine ! ) et reprendre son mouvement. C’est ici que les différences se marquent. Les appareils les moins sophistiqués se « promènent » de façon totalement aléatoire et repartent vers leur base quand la batterie nécessite un rechargement.

Les modèles un peu plus performants, eux, y ajoutent une forme d’intelligence qui les voit exploiter un scénario lorsqu’ils butent sur quelque chose. Impossible pour l’appareil de savoir s’il vient de heurter une plinthe, le pied de chaise... Le robot va alors tenter de tourner autour de l’obstacle pour vérifier sa nature et peaufiner son travail. Les modèles les plus haut de gamme sont en mesure de cartographier les lieux. L’utilisateur disposera alors, via l’application sur son smartphone ou sa tablette, d’un tracé assez précis de la surface couverte avec possibilité pour lui de définir ce qui est la cuisine, ce qui est le salon, etc. Sur ces modèles très sophistiqués, on pourra ainsi confier au robot la mission d’aspirer dans une pièce spécifique ou de nettoyer toute la zone.

Ici, oui, mais pas là !

Dans beaucoup de cas, le robot est fourni avec une solution de balises virtuelles (ou murs virtuels). C’est un moyen pour indiquer à l’appareil une zone qu’il doit éviter. L’emplacement du bol du chien, par exemple, qu’il pourrait renverser. Ou un lieu de passage de fils et de câbles électriques, un véritable cauchemar pour les aspirateurs robots qui risquent d’en être prisonniers. Ces balises peuvent prendre différentes formes : bandes magnétiques à positionner autour de la surface  » interdite « , émetteurs infrarouges, etc. Sur les modèles les plus haut de gamme, la délimitation des zones à éviter se fait directement dans l’application. On peut alors en prévoir autant qu’on veut et les modifier très facilement.

Un aspirateur n’est pas une solution universelle, il aspire uniquement le sol.

Après avoir été aspirée, la poussière doit être évacuée

Aujourd’hui, il est parfois possible de trouver un aspirateur robot pour moins de 150€. Le budget moyen, lui, avoisine les 375€ tandis que les modèles les plus haut de gamme atteignent les 1.400€. Une impressionnante différence de prix – presque de 1 à 10 entre les extrêmes – qui ne s’explique pas seulement par la qualité du produit, son efficacité, son autonomie ou l’intelligence de son logiciel. Un aspirateur robot est une machine sans fil, mais aussi sans sac. Dépendant de la propreté de votre habitation ou de la fréquence d’utilisation, le bac à poussière de l’appareil va se remplir plus ou moins vite. Plus ou moins souvent, donc, il conviendra de le vider. Dans presque tous les cas, l’opération s’opère de la même manière : on retire le bac du corps du robot et on en ouvre la trappe au-dessus de la poubelle. Cela génère dans la plupart des cas un petit nuage de poussière assez peu agréable. C’est pour éviter ce problème que la station d’accueil de modèles comme les Roomba i7+ et S9+ de iRobot contient elle-même... un aspirateur. Il aspire toutes les saletés accumulées par le robot chaque fois que celui-ci vient recharger sa batterie, et les stocke dans un sac où il va les tasser. Ce sac doit être remplacé environ toutes les trente séances, mais l’opération se fait sans le moindre dégagement de poussière. Cette formule est donc à recommander pour les personnes souffrant d’allergies... pour autant qu’elles disposent du budget requis.

Rien que le sol

Un aspirateur robot ne constitue pas une solution universelle pour nettoyer son domicile : il s’occupe des sols et puis c’est tout. Une toile d’araignée au plafond, des escaliers ou le dessus d’une armoire nécessiteront toujours l’intervention d’un appareil plus mobile. Mais même avec un champ d’action limité, un robot peut faciliter la vie. Quelle marque privilégier ? A ce stade, les grands noms traditionnels de l’électroménager (Miele, Dyson,...) n’ont pas encore réussi à égaler les meilleurs produits du leader du marché, l’américain iRobot. Son S9+ est considéré comme la référence actuelle du secteur. Dans des gammes de prix moins élevées, le iRobot Roomba i7 (629€), le Neato Botvac D7 Connected (600€) et l’Eufy RoboVac 11S (±250€) constituent d’autres solutions intéressantes.

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