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Les fleurs, aussi bonnes que belles!

Rose, capucine, bourrache, lilas, primevère, lavande... De nombreuses fleurs sont comestibles. Leur profil nutritionnel peut s’avérer intéressant, mais attention à leur provenance!

Souvent employées en très petites quantités pour décorer l’assiette, les fleurs gagneraient à être davantage consommées. Les pétales les plus colorés, aux teintes jaunes, orangées ou violacées, sont ainsi riches en polyphénols aux propriétés antioxydantes. Suivant les espèces, les fleurs peuvent aussi contenir des quantités intéressantes de vitamine C (capucine), d’Omegas-3 (pourpier fleurs), d’iode (bourrache) ou de protéines (rose). Elles sont souvent fragiles : pour bénéficier de leurs bienfaits, le mieux est de les consommer crues et les plus fraîches possible, même si quelques fleurs résistent bien à la cuisson, voire à la friture (fleurs de courgette, d’acacia) !

PRUDENCE!

Comme les champignons, toutes les fleurs ne sont pas consommables. Certaines, très courantes, sont même mortelles en cas d’ingestion, comme le muguet ou la digitale. Par ailleurs, chez d’autres espèces comme la glycine, seule la fleur peut être mangée, le reste de la plante s’avérant toxique. Si vous désirez utiliser des fleurs de votre jardin ou trouvées au détour d’une promenade, la prudence et un minimum de connaissances s’imposent donc!

À défaut, préférez les fleurs bio renseignées comme comestibles et vendues dans les magasins d’alimentation. Attention : les fleurs qu’on trouve chez les fleuristes ne peuvent jamais être consommées. Vendues pour leurs caractéristiques visuelles, elles sont abondamment traitées aux pesticides et aux conservateurs.

Comment les consommer ?

Les fleurs peuvent être consommées crues, en salade ou pour parfumer du beurre, cuites à la vapeur (bourrache), frites sous forme de beignets (courgette), infusées (camomille), pochées au sirop (violette), sous forme de glace, de confiture... N’hésitez pas à sortir des sentiers battus : la primevère crue se combine parfaitement avec les coquillages, les pissenlits avec les oeufs brouillés aux lardons, la lavande avec les viandes en sauce et la violette avec la salade d’agrumes !

Article en collaboration avec Serge Pieters, professeur de diététique à l’Institut Paul Lambin et président de l’Union professionnelle francophone des diplômés en diététique (UPDLF)

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