La grande migration des batraciens a débuté: vous aussi, participez aux actions de sauvetage
Les températures hivernales clémentes ont donné le coup d’envoi de la migration des batraciens. Natagora invite les particuliers à s’impliquer dans une vaste opération de sauvetage menée sur les routes à Bruxelles et en Wallonie mais aussi à lui signaler les zones non encore couvertes par l’opération.
La migration des batraciens a commencé plus tôt que prévu cette année.Les conditions douces et humides de cette seconde partie du mois de février sont propices à la sortie d’hibernation. Jusque fin avril, ils seront des milliers à se déplacer par vagues successives en fonction de l’évolution de la météo.
Recenser pour mieux protéger
Chaque année, des milliers de batraciens périssent en traversant nos routes pour rejoindre leurs sites de reproduction. Interpellés par cette situation, plus de 2000 volontaires de Natagora s’organisent en Wallonie et à Bruxelles afin de sauver un maximum d’individus mais aussi de cartographier les « zones noires » où les batraciens en migration paient un tribut – parfois très lourd – au trafic routier, et de les recenser.
A terme, l’objectif de l’association est d’identifier toutes les zones de migration et de déterminer quelles espèces les traversent. « Ces données vont nous aider à pérenniser nos actions. Parallèlement aux actions de sauvetage, il faut inciter les pouvoirs publics à mettre en place des aménagements durables comme par exemple des crapauducs. » explique Serge Tiquet, chargé de mission batraciens chez Natagora.
Les espèces les plus vues en Belgique
Une quinzaine d’espèces de batraciens sont présentes en Belgique. La plupart peuvent être vues sur nos routes en période de migration mais les plus communes sont:
- le crapaud commun,
- la grenouille rousse,
- et les tritons.
Comment s’impliquer dans cette opération?
Natagora invite les particuliers à s’impliquer de trois façons :
- en chapeautant une opération de sauvetage dans sa localité,
- en rejoignant ponctuellement l’un des 200 sites de sauvetage
- ou en signalant tout simplement les zones de migration non encore couvertes.
Et Serge Tiquet d’ajouter : »Pour limiter les dégâts, nous conseillons également à tous d’éviter les routes concernées par les migrations ou d’y rouler à moins de 30 km/h afin d’éviter que les amphibiens ne soient aspirés et projetés contre les soubassements des véhicules. »
Pour rejoindre une opération de sauvetage, sélectionnez sur la carte ci-dessous l’activité la plus proche de chez vous, cliquez sur les icônes pour obtenir les coordonnées des organisateurs et demandez à rejoindre le groupe de volontaires.
Toutes les informations nécessaires sont rassemblées sur le site de l’opération :www.natagora.be/batraciens.
Source: Natagora
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