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La qualité de nos relations sociales s’améliore et protège notre bonheur

Même si notre niveau moyen de bonheur a fortement diminué, les nouveaux résultats de l’Enquête nationale du Bonheur de l’UGent et NN montrent néanmoins que les contacts que les Belges entretiennent sont en moyenne plus chaleureux. Le pourcentage de Belges qui ont ressenti un fort sentiment d’appartenance (sociale) est passé de 33% avant la crise à 41% lors de la deuxième vague.

La crise et le confinement ont eu un impact négatif sur le bonheur des Belges. Lors de la deuxième vague, le bonheur des Belges a encore baissé, surtout chez les jeunes générations. La catégorie d’âge dont le score de bonheur est le plus élevé est et reste celle des plus de 65 ans. Les 50-64 ans, quant à eux, ont été les plus aptes à conserver leur bonheur.

Le sentiment d’appartenance sociale augmente

La satisfaction à l’égard de nos relations sociales a, elle aussi, sensiblement été impactée lors de la crise du coronavirus. Lors de la première vague de la pandémie, cela concernait déjà les jeunes et lors de la deuxième vague, tous les groupes d’âge. Cela a à voir avec la limitation du nombre de contacts.

Mais le pourcentage de Belges qui ressentent une forte appartenance (8 ou plus sur 10) est passé de 33% avant la crise à 41% lors de la deuxième vague. Cette augmentation du sentiment d’appartenance est l’une des rares évolutions positives observées pendant la crise et protége dans une certaine mesure notre bonheur des effets négatifs de la crise. Les personnes qui obtiennent de bons résultats en matière de sentiment d’appartenance se sentent plus connectées et ressentent de la chaleur et de l’amabilité de la part des gens qui les entourent. Cela est lié à la qualité des contacts.

Le sentiment d’appartenance semble être le seul facteur qui protége, dans une certaine mesure, les Belges contre une nouvelle baisse du bonheur pendant la crise. Les Belges qui obtiennent un bon score à ce niveau-là affichent 1,8 point de plus sur l’échelle du bonheur avant la crise (32% plus heureux) et 2 points de plus pendant la crise (40% plus heureux), que les Belges qui présentent un faible score.

Cela ne va pas de soi

Si le besoin d’appartenance est l’un des trois besoins psychologiques fondamentaux, avoir un sentiment d’appartenance et avoir des contacts chaleureux ne vont pas nécessairement de soi. « L’amélioration de la qualité de nos relations ne se produit pas pour tout le monde. Il y a des situations familiales et professionnelles où le confinement a provoqué une plus grande distanciation entre les personnes. Nous savons également, grâce à d’autres recherches, que l’incidence de la violence familiale a augmenté fortement. Tout le monde n’est pas dans une situation privilégiée », explique le professeur Annemans à propos des résultats.

Source : Enquête nationale du Bonheur de l’UGent et NN

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